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POUR RÉPONDRE AUX PREMIERS BESOINS EN COMPÉTENCES CRÉÉS DANS LE CADRE DU PROJET DE LA CAPITALE INTELLIGENTE / Zoukh : «Alger Smart City, offrira de multiples débouchés»

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À en croire le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, le projet pilote qui vise à permettre à la capitale Alger de devenir une ville intelligente, futuriste ou une Smart City, est lancé, et son démarrage a été matérialisé sur de bonnes bases. Car, en premier lieu, il souligne qu’à l’ordre du jour «plus de 100 startups algériennes spécialisées dans la technologie numérique, ont été retenues pour contribuer de « manière active et efficace », à la concrétisation, sur le terrain, du projet « Alger, ville intelligente ». Et puis deuxièmement, «si ce projet, (Alger Smart City), n’en est qu’à ses débuts, il promet déjà une quantité immense de métiers, dont certains sont déjà concrétisés». En effet, c’est ce qu’a affirmé le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, ce jeudi lors de son discours inaugural qu’il a présenté à l’occasion de l’ouverture du Salon du Digital et de la Technologie Digitech devant se poursuivre jusqu’à aujourd’hui, (samedi), au Palais des Expositions SAFEX (Pins Maritimes, Alger). Rassurant, il indique que «le projet demeure encore « à ses débuts », mais «nous sommes aujourd’hui à pas moins de 100 startups qui ont déjà assuré « un nombre important de postes d’emploi au profit des jeunes, notamment diplômés universitaires». Donc, en plus clair, et sur la base des explications du wali d’Alger, il semble que le projet d’Alger S-mart City, lancé en 2017 dans le cadre du Plan stratégique d’aménagement et d’urbanisme de la wilaya d’Alger, et devant commencer à porter ses fruits en matière d’encouragement et de promotion de la création des start-ups par de jeunes universitaires ainsi, que la contribution à absorber le taux de chômage.

Le rêve est permis !
Certes ce n’est pas demain la veille pour faire de l’actuelle capitale Alger une ville du futur. La raison ? Il est important de voir les choses en grand, pour comprendre que la réussite de ce projet n’est pas une chose aisée. D’abord, il faut retenir que, comme annoncé, le projet vise à transformer progressivement la Capitale, d’ici l’horizon 2035. Et puis, entre temps il faudra nécessairement trouver un autre temps d’appropriation pour introduire l’ensemble des acteurs concernés, chacun à son tour, dans son propre champ, pour la réussite de ce projet. Rappelons aussi que les axes fixés sur la feuille de route de ce projet sont multiples. «Alger Smart City» doit, par la mise en place des solutions technologiques, améliorer la qualité de vie des habitants Algérois, et devra toucher tous les domaines. Mais, à ce stade, il est aussi nécessaire de s’interroger quant à la manière de réaliser ces projets devant mobiliser plusieurs secteurs d’activités, dans un contexte de crise économique?
Au fait, il semble que le wali Zoukh s’attendait à cette question. Car, muni d’un discours bien taillé, il s’est contenté, dans sa réponse, à mettre en avant le rôle et la mission des participants au Salon « Digitech Algérie 2018 ». Il se contentera d’indiquer, dans ce sens, que « cette manifestation « première du genre », donnera une réelle impulsion aux startups en leur permettant d’entrer en contact direct avec les sponsors (banques et investisseurs, ndlr)».
Mohamed Amrouni

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