Accueil ACTUALITÉ PALESTINE : Mahmoud Abbas exige la libération de tous les détenus

PALESTINE : Mahmoud Abbas exige la libération de tous les détenus

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C’est des décennies que comptent les prisonniers palestiniens au sein des détentions sionistes, souffrant souvent de conditions d’emprisonnement difficiles. Ainsi, l’un des plus anciens prisonniers Karim Younis a, enfin, respiré l’air de la liberté, jeudi matin, après avoir perdu 40 ans dans les geôles de l’occupation. Pour cette occasions le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas a appelé jeudi cet homme avec le mental de fer afin de le féliciter pour sa libération des centres de détention de l’occupation après 40 ans de combat, souhaitant pour Karim Younis «  bienvenu dans votre patrie et dans votre pays, libre et généreux. Nous nous félicitons ainsi que le peuple palestinien pour votre liberté ». Le président a apprécié la constance du combattant Karim dans les centres de détention de l’occupation, qui a payé un prix lui et des milliers de nos concitoyens, alors qu’il a passé 40 ans de sa vie dans des prisons de l’occupation. Les autorités d’occupation ont délibérément relâché le combattant Younis, et l’ont laissé seul dans la ville, sans en informer sa famille dans le but de troubler leur joie et de gâcher sa réception. Un des révolutionnaires palestiniens les plus éminents qui a rejoint la lutte avant la première Intifada en 1987. Karim Younis a subi un sévère et long interrogatoire et a été condamné à la peine capitale dès le début de son arrestation et après le tribunal de l’occupation a réduit sa condamnation à la perpétuité. Durant 40 ans, le révolutionnaire Karim Younis reste le combattant fidèle de son peuple et de ses compagnons prisonniers, il a été le maître de l’unité nationale et a participé pendant quatre décennies à tous les combats menés par le mouvement des captifs, y compris la grève de la faim, qui est considérée comme la plus dure de ces batailles, et dont la dernière fut la grève de 2017 qui a duré 42 jours.

4700 détenus dans les geôles de l’occupation sioniste
Les institutions des droits de l’Homme spécialisées dans les affaires des prisonniers ont déclaré que les forces d’occupation israéliennes avaient arrêté 7 000 Palestiniens des gouvernorats de Cisjordanie et de la bande de Gaza en 2022. Les arrestations et la dévastation des contenus de maisons et l’intimidation de leurs habitants qui les accompagnent sont devenues une routine pour les citoyens palestiniens qui souffrent quotidiennement des attaques des forces d’occupation contre leurs maisons et leur sécurité. Ces arrestations qui touchent tous les segments de la société palestinienne, nuisent généralement à la santé psychologique des citoyens sans défense, en particulier des enfants et des femmes, parce que les forces d’occupation attaquent délibérément et souvent les maisons pendant la nuit alors que les gens dorment. Les institutions des prisonniers et des droits de l’Homme ont indiqué que le nombre de Palestiniens emprisonnés dans les geôles d’occupation s’élevait à environ 4 700, y compris 30 femmes, environ 190 mineurs, et 800 détenus administratifs, dont deux femmes détenues, et environ 6 enfants. Le nombre de prisonniers condamnés à perpétuité est passé, quant à lui, à 552, alors que le nombre de détenus malades a dépassé les 600, qui ont besoin de suivi médical. Ces prisonniers souffrent notamment de négligence médicale, de refus d’éducation, de refus de visites familiales, d’isolement cellulaire, de cellules surpeuplées souvent remplies d’insectes et de saleté, et qui manquent de lumière naturelle. Les autorités pénitentiaires répondent rarement aux besoins personnels en matière de santé et d’hygiène. Ils sont également soumis à une forme de torture psychologique et de mauvais traitements tout au long du processus d’arrestation et de détention, y compris diverses formes de violence corporelles qui se produisent telles que passages à tabac, insultes, menaces, fouilles, coups et harcèlement explicite. Lors de leur arrestation, les détenus palestiniens ne sont pas informés de l’endroit où ils sont emmenés et se voient rarement expliquer leurs droits pendant les interrogatoires. Ces techniques de torture et de mauvais traitements sont utilisées non seulement pour intimider les détenus, mais aussi comme outils pour humilier les Palestiniens et les contraindre à faire des aveux.
M. Seghilani

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