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MUSIQUE : Retrouvailles émouvantes de Takfarinas avec son public

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Takfarinas, le chanteur de renom star de la musique algérienne d’expression kabyle, a enchanté jeudi soir à Alger, ses admirateurs, gratifiés des plus belles chansons de son répertoire musical lors d’un méga-concert animé dans le cadre des festivités marquant la célébration du nouvel an amazigh, Yennayer 2973.

Organisé à la coupole du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf, le gala a drainé un public nombreux, venus retrouver l’artiste qui reprend la scène algéroise après plusieurs années d’absence. Takfarinas, qui s’y était produit en 2015, a renoué avec son public qui s’est délecté, trois heures durant, d’un répertoire original célébrant dans la joie et l’émotion Yennayer, nouvel an amazigh célébré dans toute l’Algérie. Vêtu de son costume particulièrement « singulier » par son design et muni de son instrument fétiche, la mandole électrique conçue en forme de fraise baptisée « Ul-iw (Mon cœur), Takfarinas a ouvert le bal de cette soirée avec « Azul », chanson de bienvenue qui célèbre la diversité culturelle dans sa dimension algérienne et africaine. Accompagné par des musiciens, choristes et danseurs de ballet, l’artiste a interprété plusieurs des chansons de son riche répertoire magnifiant l’amour et célébrant le partage et le vivre-ensemble, valeurs véhiculées par la fête de Yennayer. Devant un public nombreux qui a repris en chœurs ses titres, Takfarinas a alterné folklore, chaâbi et rap en esquissant à travers ses chansons des thèmes sociaux, comme le chômage (Douga), l’exil (Ayessiyi), et l’amour avec « Wiza », « Tayri  » ou encore « Lwaldine » qui rend hommage aux sacrifices des parents. Ces pièces ont été agrémentées de danses folkloriques et chorégraphies exécutées avec finesse par une troupe de danseurs du ballet « Assirem », très applaudis par le public. Après une pause, l’artiste a repris la scène pour enchaîner avec des titres très attendus par ses fans notamment « Arwah arwah », « Rosa », Tebgriri », « Mazal ou mazal » ou encore « Zaâma zaâma », un tube sorti en 1999 qui a rencontré un succès international. S’adressant au public qui l’a toujours soutenu durant ses 40 ans de carrière, l’artiste a rendu « Uliw », une chanson, dit-il, qui se veut un hommage à tous ses admirateurs qui continuent de le motiver dans la création et à aller de l’avant. Natif d’Alger, en 1958, Takfarinas, de son vrai nom Ahcène Zermani, s’intéresse à ses débuts dans la musique au chaâbi, en s’inspirant de ténors de ce genre populaire, notamment M’Hamed Hadj El-Anka et Cheikh El-Hasnaoui.
Takfarinas se distingue par sa danse typique et par son style « Yal », une musique en harmonie avec tous les goûts du public. Avec une discographie riche d’une centaine de compositions et textes qui portent la culture algérienne, Takfarinas compte à son actif des albums comme « Way telha (1986), « Zaâma Zamma » (1999), « Honneur aux dames » (2004) et « Lwaldine » ou encore « Ul-iw Tsayri ».

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