En match amical vendredi soir, Les Verts algériens se sont inclinés par 3-1 face aux Verts du Cap, au stade du 5 Juillet. Une défaite qui relance les bourreaux de Rabah Madjer. Il est vrai, l’expérience du Foot a montré qu’une bonne carrière de joueur n’est pas forcément suivie d’une pareille en entraîneur. À l’exception de quelques cas rares dont Zizou du Réal en fait partie. D’abord, que cette tribune ne soit pas assimilée à une quelconque motion de soutien à l’homme à la talonnade, car il s’agit de l’équipe nationale. Dès lors, celui qui prend ses destinées entre les mains est comptable devant le peuple. En conséquence, il doit faire face à la critique, et ses choix sont discutables et objet à controverse. Ce n’est pas non plus du «tribunal de rue» qu’il s’agit. Car, les supporters des Fennecs sont habitués aux déambulations de l’équipe nationale, depuis le summum de son exploit au Mondial de Rio. C’est plutôt du procès Madjer sur des plateaux de télévisions qu’il est question. Que des jugements de valeur sur la petite personne réduisant jusqu’à ignorer royalement l’envergure d’une équipe représentative de la Nation. Les adversaires, affûtés à l’occasion, langues fourchues, ils ont remué ciel et terre, monter un front, réclamer la tête et pressé celui jeté en pâture à remettre sa démission. Passons les griefs retenus contre l’ancienne star de Porto lui reprochant de ne pas être assez capé entraîneur pour driver l’équipe nationale. Le tout, jugez-vous en, après une rencontre amicale ! Aujourd’hui, il y’a comme un besoin pressant de rappeler quelque chose comme cet appel unanime à la nomination de Madjer après l’échec en série essuyé par les successeurs à Halilhodzic. À moins que quelque chose nous échappe dans cette bastonnade qui s’abat sur le dépositaire de la talonnade.
F. G.