Les factions palestiniennes ont dénoncé les mensonges propagés par l’occupation israélienne concernant l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord de la bande de Ghaza, dans le but de justifier ses crimes. Selon un communiqué des mouvements de résistance, l’armée israélienne tente de couvrir sa responsabilité dans la destruction de l’hôpital en diffusant des accusations infondées.
Ces mensonges visent à dissimuler les véritables objectifs de l’attaque : la dévastation de services médicaux essentiels et la souffrance infligée à la population palestinienne. Ils condamnent les crimes de l’occupation contre les installations sanitaires et appellent à la responsabilité de l’entité israélienne, après l’incendie du l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de la bande de Ghaza. Les factions de la résistance palestinienne ont vivement condamné les crimes commis par l’occupation israélienne contre les installations sanitaires en Palestine occupée, notamment après l’incendie de l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de la bande de Ghaza. Ces attaques sont perçues comme une continuation de la politique de destruction systématique des infrastructures palestiniennes, dans le cadre de l’agression israélienne contre le peuple palestinien. La branche militaire du mouvement du Jihad islamique en Palestine, « Saraya El-Qods, Katibat Nablus », a annoncé avoir attaqué les forces d’occupation israéliennes qui ont envahi la ville de Naplouse et le camp de réfugiés d’Azzun, ce vendredi matin. Le groupe a précisé dans un communiqué avoir ciblé les véhicules blindés de l’occupant israélien dans la région de Roujeïb avec des tirs nourris, affirmant avoir causé des blessés parmi les forces israéliennes. De son côté, « Saraya El-Qods, Katibat Jenine » a indiqué que ses combattants de l’unité d’ingénierie ont fait exploser plusieurs charges explosives contre les soldats israéliens et leurs véhicules blindés dans la région de Jénine. Ces actions s’inscrivent dans un contexte de résistances quotidiennes face à l’occupation israélienne. Au matin du même jour, un jeune homme a été blessé par balle et trois autres ont été arrêtés lors de l’assaut israélien sur le camp de réfugiés d’Azzun et plusieurs quartiers de la ville de Naplouse. Les forces israéliennes ont également empêché l’accès des équipes médicales au camp, exacerbant ainsi la situation sanitaire déjà précaire. Par ailleurs, d’autres quartiers de Naplouse, ainsi que le village de Qusra, au sud de la ville, ont été envahis et plusieurs maisons fouillées, laissant derrière elles des scènes de destruction. Hamas dément les accusations israéliennes concernant l’hôpital Kamal Adwan et appelle à la responsabilisation de l’occupation. Le mouvement Hamas a fermement démenti les accusations israéliennes selon lesquelles des éléments des Brigades Al-Qassam auraient été présents à l’hôpital Kamal Adwan au moment de son incendie. Dans un communiqué, Hamas a souligné que l’hôpital était ouvert à tous, y compris aux organisations internationales, et a accusé l’occupation israélienne de propager de fausses informations pour justifier son crime. Le mouvement a appelé les Nations unies à condamner la destruction de l’hôpital et à créer une commission d’enquête pour examiner l’ampleur de cette attaque, dans le cadre d’un plan d’extermination et de déplacement forcé de la population palestinienne. De son côté, le Jihad islamique a qualifié l’incendie de l’hôpital Kamal Adwan de « tache indélébile » sur l’honneur des gouvernements et des institutions qui restent silencieux face aux crimes israéliens. Il a dénoncé la complicité de l’administration américaine qui soutient et arme l’occupation israélienne, appelant la communauté internationale à adopter une position ferme contre les atrocités commises par Israël, qu’il qualifie de plus barbares que celles du régime nazi. L’armée israélienne a incendié l’hôpital Kamal Adwan, forçant 75 patients, dont certains dans un état de santé critique, à quitter les lieux dans des conditions extrêmes. Les forces israéliennes ont également mené des frappes aériennes autour de l’hôpital après l’incursion. L’incendie a gravement affecté les services de santé dans le nord de Ghaza, avec des infrastructures médicales déjà fragilisées par les attaques israéliennes. Le destin du directeur de l’hôpital, Hossam Abu Safya, et de plusieurs membres du personnel médical reste incertain. Depuis le début de l’opération « Tufan Al-Aqsa », les forces israéliennes ont tué 1056 membres du personnel médical, dont environ 350 sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes. Les autorités sanitaires de Ghaza ont déclaré que les services de santé dans le nord de Ghaza étaient désormais paralysés en raison des attaques répétées contre les hôpitaux et les générateurs électriques. Les appels à une enquête internationale se multiplient pour juger les crimes de guerre israéliens, et la communauté internationale est mise au défi de prendre des mesures concrètes face à la brutalité de l’occupation.
M. Seghilani