Le général-major Boualem Madi, directeur de la communication et de l’orientation au ministère de la Défense nationale (MDN), a appelé, hier, les Algériens à «faire, plus que jamais, preuve de vigilance» et à être profondément conscients de l’ampleur des défis à relever notamment en vue de faire face aux tentatives d’atteinte à la stabilité et à la sécurité du pays.
Présidant l’ouverture du programme d’activités célébrant la journée nationale du Chahid, le 18 février de chaque année, au Musée central de l’Armée, le général-major Madi a appelé «les enfants de la Patrie à faire, plus que jamais, preuve de vigilance et à être profondément conscients de l’ampleur des défis à relever, au regard des mutations marquant la situation géostratégique aux niveaux régional et international et des tentatives d’atteinte à la stabilité et à la sécurité nationales».
La célébration de cette journée vise à «prémunir les générations actuelles et futures, en développant leur conscience historique, afin qu’elles sachent que le recouvrement de la souveraineté nationale n’a pu se réaliser que grâce aux sacrifices énormes consentis par leurs aïeux durant 132 ans d’occupation et que le prix de la liberté fut cher à payer», a-t-il soutenu.
«Grâce à Dieu et grâce à la fidélité et aux principes de la glorieuse Révolution de Novembre et au serment fait aux martyrs, l’Algérie demeurera sûre et sécurisée, fidèle au serment et sacrifices des martyrs», a-t-il rassuré, soulignant que la célébration de cette journée avait pour objectif de rappeler au peuple ses glorieuses révolutions et les sacrifices consentis pour la liberté, l’indépendance et la souveraineté nationales.
La célébration de la journée du Chahid traduit une forte volonté de continuité et la fidélité, a fait savoir le général major, soulignant que le mois de février a vu plusieurs faits historiques importants notamment la création de l’Organisation spéciale (OS), le 18 février 1947, ayant balisé la voie à la lutte armée, l’internationalisation de la cause algérienne, au niveau de l’Assemblée générale des Nations unies, le 18 février 1957, outre les essais nucléaires français dans la région de Reggane, le 13 février 1960.
Cette célébration, organisée en présence d’un nombre de moudjahidine, de fils de chouhada et d’écoliers, a été marquée par la projection d’un film documentaire, la lecture d’un poème intitulé «la Glorieuse révolution de Novembre» et l’organisation d’une conférence sous le thème «la célébration de la journée du Chahid», outre un témoignage vivant sur «la bravoure des moudjahidine et leur désir du martyre aux champs d’honneur durant la guerre de libération».
R. N.