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LE GROUPE DE GENÈVE L’EXIGE POUR AVOIR VIOLÉ ET ENFREINT DANS SA MISSION À L’ETHIQUE DE L’ONU : Que Najat Maalla M’jid démissionne !

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Najat Maalla M’jid, la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU, chargée de la question de la violence contre les enfants, répond davantage dans le cadre de sa mission aux ordres et orientations du gouvernement marocain qu’au mandat onusien encadrant la nature de son rôle, ses missions et de surcroît les obligations du respect des textes et principes de la charte des Nations unies.

Pour les membres du Groupe de Genève de soutien à la cause sahraouie, que la responsable «a gravement enfreint les normes de conduite requises par sa mission de représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU » dans un communiqué du groupe de soutien de Genève pour la protection et la promotion des droits de l’Homme au Sahara occidental. La même source précise que la responsable onusienne, par sa visite à Dakhla la ville sahraouie sous occupation marocaine, « symbolise à elle seule une relation insoutenable et néfaste entre le secrétariat général de l’Onu et la diplomatie marocaine qui porte atteinte à l’intégrité et à la crédibilité de l’organisation (ONU :Ndlr) ». Plus explicite, l’ONG indique que cette visite intervient à l’heure où le secrétaire général de l’ONU «s’abstient de publier un rapport exhaustif sur les violations des droits humains et du droit international humanitaire en relation avec l’occupation illégale du Sahara occidental par le Royaume du Maroc », à l’heure, poursuit la même source «  où le Haut-commissariat aux droits de l’Homme et l’Envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental sont empêchés par la puissance occupante de visiter le territoire occupé » souligne les membres du Groupe de Genève. Il faut rappeler que le Maroc, qui est la puissance coloniale a toujours refusé aux représentants de l’ONU ou des ONG chargées de la protection des droits de l’Homme de se rendre dans les territoires occupés, tout comme il a toujours refusé d’étendre les prérogatives de la Minurso au contrôle du respect des droits humains dans les territoires sous occupation. Najat Maalla M’jid, anciennement membre du Conseil marocain des droits de l’Homme (institution soumise à l’autorité du gouvernement marocain), a été nommée représentante spéciale pour la violence contre les enfants le 30 mai 2019. A ce jour, selon de nombreuses ONG, elle continue de tergiverser et de faire le jeu du gouvernement marocain qui continue de bafouer les droits les plus élémentaires des populations sahraouies.

« Comment ne pas penser qu’elle a obéi à une demande pressante de son gouvernement, puissance occupante du Sahara occidental »
Il faut rappeler dans ce cadre les cas d’enfants maltraités, voire torturés jusqu’à perdre l’usage d’une main pour le seul crime d’avoir dessiné le drapeau sahraoui ou d’avoir un parent militant pour le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, comme le stipule le droit international, en matière de question décolonisation, comme c’est le cas du Sahara occidental, inscrite sur ce registre de l’insitution onusienne. Les cas de militantes sahraouies kidnappées par les services de sécurité marocains, torturées et violées et ceux de défenseurs des droits de l’Homme assignés à résidence, ou privés de leurs droits fondamentaux, sont régulièrement rapportés par la presse internationale et les ONG, mais jamais évoqués dans les rapports de Mme Najat Maalla M’jid qui s’est fendu d’un tweet éphémère, apparu le 26 novembre dernier sur son compte officiel, faisant état de sa visite à plusieurs institutions à Dakhla, territoire sous occupation illégale du Royaume du Maroc, qu’elle s’est empressé de supprimer quelques heures après sa publication. C’est contraire à l’éthique de sa mission et en totale contradiction avec son mandat de représentante neutre, chargée par le secrétaire général de l’ONU, de rapporter une image réelle de la situation des droits de l’Homme, notamment des enfants, dans les territoires occupés du Sahara occidental,  sous blocus politico-médiatique marocain, pensant en vain, voilé et caché, le système colonial de Rabat au Sahara occidental. Le Groupe de soutien se demande pourquoi a-t-elle « subrepticement effacé l’information relative à sa visite à Dakhla », alors que pendant plus de 18 mois, la militante sahraouie pour le droit à la liberté du peuple du Sahara occidental « Sultana Khaya, sa sœur et sa mère ont été arbitrairement contraintes aux arrêts domiciliaires, subissant humiliations, violences, tortures et viols sans que la représentante spéciale du secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit ne se prononce ».
Une preuve irréfutable de sa soumission à des ordres venus du gouvernement marocain, la puissance coloniale. « Comment ne pas penser qu’elle a obéi à une demande pressante de son gouvernement, puissance occupante du Sahara occidental, en violation des principes fondamentaux relatifs à l’indépendance des fonctionnaires internationaux? », ajoute le communiqué, qui cite la notion d’intégrité, l’honnêteté, la bonne foi, l’impartialité et l’incorruptibilité, la loyauté et l’indépendance de toute autre autorité extérieure à l’organisation, comme principes et normes fondamentaux de conduite requises des fonctionnaires internationaux. Le secrétaire général de l’Onu devrait la pousser à la démission ou à défaut à mettre fin à son mandat, car et cela saute aux yeux, elle ne peut en aucun cas être le rapporteur fidèle des nombreuses violations des droits de l’Homme dans les territoires occupés. Sa mission devrait prendre fin sous n’importe quelle forme car, par ses tergiversations, elle entrave même la mission de Minurso et celle du représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental.
Slimane B.

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