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LE CONSEILLER DU PRÉSIDENT MET EN LUMIÈRE L’OBJECTIF DE CE PROGRAMME LORS D’UNE JOURNÉE D’ÉTUDES À L’INESG : De zones d’ombre en pôles de développement

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L’Institut national d’études de stratégie globale (INESG) a organisé, hier à Alger, deux journées d’études sur le thème: « barrage vert – Zones d’ombre : enjeux et défis du développement durable de la nouvelle République».

Une rencontre qui a amené les décideurs, les professionnels, les chercheurs et les acteurs impliqués dans le développement durable de mener un échange et une réflexion sur les voies et moyens les plus indiqués. Il s’agit d’appuyer et d’accompagner les engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour bâtir une nouvelle Algérie, notamment les engagements contenus dans son programme sur « la politique sociale et le développement humain ».  Les intervenants se sont penchés sur les modes opératoires, instruments et outils opérationnels pour traiter au mieux le sujet et parvenir à consolider les actions déjà mises en œuvre et parfaire celles déjà en cours de réalisation au niveau de ces « poches à handicap (blind spots) » du territoire national que sont les zones d’ombre.  Les multiples participants ont proposé des recommandations utiles allant dans le sens d’une mobilisation et du concours de tous à l’éradication des zones d’ombre où vivent 8,5 millions d’Algériens. Brahim Merad, conseiller auprès du président de la République, chargé des zones d’ombre, a fait part de l’engagement du président Tebboune a prendre en charge les doléances des citoyens dans les zones d’ombre afin de réduire les disparités de développement. Pour arriver à mobiliser les fonds nécessaires pour ces efforts, alors que le pays fait face à un recul des revenus, Merad a indiqué que « l’État n’a dépensé aucun sou », mais « le Président de la République a misé sur ce dont disposent les walis, car il connait très bien les rouages de l’administration et les potentiels existant au niveau des wilayas ».

15 044 zones à éclairer
Le financement de ces projets se fait également par le recours aux plans de développement et divers Fonds de solidarité, comme le Fonds de solidarité des Collectivités locales et le Fonds du développement du Sud. Merad a rappelé que 15 044 zones ont été recensées sur tout le territoire du pays, y compris la capitale Alger, ce qu’il a considéré comme «inacceptable». Dans cette optique, les walis ont réussi à mobiliser des fonds pour le lancement de 32 500 projets, pour un chiffre total de 48 000 milliards de centimes mobilisés, en recourant uniquement aux programmes de développement locaux et programmes de développement sectoriels, a fait observer Brahim Merad. « Dans les budgets locaux, on a trouvé des sommes importantes et colossales. Des fonds débloqués de par le passé par le gouvernement mais souvent non exploités pour des raisons différentes », a-t-il souligné.
Le conseiller du Président a fait savoir que les besoins des zones d’ombre, dans lesquels il faut intervenir, sont essentiellement « la construction des routes menant aux villages et aux écoles, le transport scolaire, le raccordement à l’électricité, au gaz, et de garantir une couverture sanitaire parfois quasi inexistante ». Faisant état de son constat de voir la population faire de plus en plus confiance aux engagements de l’État, suite à ses visites à nombres de zones d’ombre, Brahim Merad a insisté que les walis sont obligés d’appliquer les instructions du Président. Une plateforme numérique a été mise en œuvre pour suivre l’évolution des projets lancés dans les zones d’ombre par le ministère de l’Intérieur, a révélé l’intervenant. À titre d’exemple, il a fait part de 1 877 nouveaux projets de construction et de réhabilitation de routes et l’ouverture de nouvelles pistes, 2 700 km de canalisations en eau sont construites, permettant le raccordement de 173 000 habitations, 1 100 km de réseaux d’assainissement établis (au bénéficie de 79 000 habitations), 600 km de réseau électrique et 2 055 km de réseaux de raccordement au gaz naturel. Le même responsable a indiqué que la fibre optique figure désormais parmi les besoins des zones d’ombre, vu ses multiples utilisations dans l’éducation, la poste, et autres secteurs.

L’enjeu sécuritaire de la fixation des populations
Brahim Merad a souligné le rôle sécuritaire et vital que gagnera l’État de fixer la population dans ces zones. Il a plaidé en faveur d’encouragement et facilitation pour l’investissement dans des activités économiques qui s’accommodent avec la nature de chaque zone d’ombre, afin de les rendre des zones attractives, stables et sécurisées. Pour sa part, le directeur général de l’Agence spatiale algérienne, Azzedine Oussedik, a évoqué l’apport de l’imagerie satellitaire pour la caractérisation et la gestion des zones d’ombre. Il a mis en valeur le rôle de systèmes d’information géographique de proposer des solutions cartographiques interactives en se basant sur la gestion des données géo spatiales. Selon le même responsable, ce même dispositif informatique permettra aussi l’intégration et l’utilisation de l’imagerie satellitaire, à très haute résolution. Ces données permettront l’identification et l’extraction d’informations pertinentes pour la caractérisation de ces zones. Grâce à cette technologie, ajoute le même responsable, il est possible de tracer les réseaux routiers et autres infrastructures nécessaires dans ces régions.
Hamid Mecheri

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