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Le club secoué par une crise financière aiguë : La JSK risque la saignée cet été

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Récemment, le président de la JSK, Cherif Mellal, est monté au créneau en interpellant le président de la République pour mettre un terme à l’expérience du professionnalisme dans le football algérien, après que cette dernière se soit avéré un échec total comme l’atteste cette situation de faillite dans laquelle se retrouvent tous les clubs.
Et si le boss kabyle a lâché du lest, c’est parce que son équipe traverse une conjoncture très difficile sur le plan financier. Cette situation expose la JSK à une véritable saignée au sein de son effectif lors du prochain mercato.
Et bien que la plupart des joueurs de la formation phare de Djurdjura soient toujours sous contrat, certains d’entre eux songent déjà à partir à la fin de l’exercice actuel, apprend-on auprès de l’entourage du club. En fait, il n’y a que Saâdou, Belaïli et Tafni qui seront libres de tout engagement à la fin du championnat, mais si le président Mellal ne parvient pas à payer ses joueurs dans les jours à venir, certains d’entre eux risquent de partir à l’intersaison. Le patron kabyle a promis à ses protégés de leur verser au moins deux salaires avant les fêtes de l’Aïd, mais rien de cela ne fut. Cela a irrité tous les joueurs qui estiment que même si les caisses du club ne sont pas renflouées par l’argent de la Coupe de la CAF et par celui des sponsors, c’est au président de les payer de se débrouiller pour honorer ses engagements.
L’homme, rappelle-t-on, s’était présenté en tant qu’investisseur et avait promis d’injecter 50 milliards de centimes dès la première saison de sa venue, mais deux ans après il affirme qu’il attend l’argent des sponsors et celui de la CAF pour régulariser la situation financière de ses joueurs, avancent ces derniers.
Plus grave, la plupart de ces joueurs sont convoités par d’autres clubs et s’il ne les paye pas, ils pourraient saisir la Chambre de résolutions des litiges pour avoir leur libération. Pour qu’il paye ses joueurs jusqu’au dernier centime, il lui faudrait au moins 18 milliards de centimes, or la CAF ne lui débloquera que 7 milliards et Cosider 5 milliards. Cette grave crise financière qui secoue le club depuis le début de l’année risque d’affaiblir Mellal, surtout que ses détracteurs sont revenus à la charge pour exiger son départ.
Hakim S.

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