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L’APPEL D’UN LANCEUR D’ALERTE À ORAN : « ma famille et moi sommes en danger ! »

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Hier matin, un  agent des services de la commune de Hassi-Bounif accompagné de son épouse et  de  ses enfants a observé un sit-in devant le siège de la Cour d’Oran, pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur les menaces qu’il affirme le viser depuis qu’il a dénoncé des pratiques qui lui apparaissent non réglementaires  et douteuses dans le secteur des écoles primaires de la commune.

Dans une déclaration à notre journal, B. Sid Ahmed s’est présenté comme un lanceur d’alerte qui vit un véritable calvaire depuis qu’il a  dénoncé ces pratiques. « Depuis, je me retrouve poursuivi  en justice pour des motifs fallacieux et ma vie est  en  danger. J’ai reçu des menaces de mort de la part du maire et du secrétaire général de la commune. De lanceur d’alerte qui a dénoncé des situations de non droit, je me suis retrouvé, depuis 2018, poursuivi en justice. J’en appelle au président de la République et au procureur général de la Cour d’Oran. Moi et ma famille sommes en danger, nous exigeons la protection des pouvoirs publics, c’est un véritable enfer que nous vivons.  C’est  un appel au secours que nous lançons», a-t-il indiqué. Selon ses proches, ce dernier reçoit des insultes et des menaces de mort de la part d’un autre agent des services  de cette  même commune (gardien), qui occupe illégalement un logement de fonction dans une école primaire. Ce dernier serait l’outil par lequel le maire de Hassi-Bounif exercerait des pressions sur le lanceur d’alerte qui a été reçu par le président de la Cour d’Oran et le Procureur général, qui l’ont assuré du soutien des pouvoirs publics. Tout en tenant à rassurer sa famille qui l’accompagnait, ils lui ont promis de tout faire pour que cesse l’arbitraire qu’il affirme vivre et de diligenter des enquêtes sur les faits qu’il a dénoncés.
S. Ben

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