Accueil ACTUALITÉ COMMERCE : Généralisation de l’utilisation du code-barres dès 2021

COMMERCE : Généralisation de l’utilisation du code-barres dès 2021

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Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a présidé, hier, au Palais des expositions (Pins maritimes), en présence du ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Aissa Bekkai, un séminaire sur la généralisation de l’utilisation du code-barres à tous les produits emballés.

Lors de cette journée de sensibilisation à laquelle ont été conviés aussi des acteurs économiques, organismes professionnels et associations de la protection du consommateur, le ministre Rezig a annoncé la finalisation et la mise en application de texte d’application d’une loi rendant obligatoire la généralisation de l’utilisation du code-barres à tous les produits locaux et ceux destinés à l’exportation. Cette loi, selon lui, devrait constituer un « premier pas dans la stratégie nationale d’exportation des produits nationaux ». L’objectif, comme dévoilé hier par le ministre du Commerce, est que tous les produits vendus sur le marché national soient apposés d’un code barres. Un code-barres, c’est une manière simplifiée d’identifier chaque produit de manière unique. Derrière sa séquence noire et blanche de taille variable se cachent une multitude de données liées au produit en question.
Des informations qu’il suffit aujourd’hui de scanner là où l’on procédait autrefois à la main. Le ministre a fait savoir que l’utilisation du code-barres permettra l’identification automatique du produit et d’assurer sa traçabilité en vue de limiter certaines pratiques illégales dont la contrefaçon. Le code-barres, poursuit Rezig, facilitera les opérations de contrôle numérique et la protection du consommateur, ajoutant qu’il permettra aux opérateurs économiques de commercialiser des produits répondant aux normes internationales et d’accéder ainsi aux marchés extérieurs.
Pour l’instant, prés de 10 000 entreprises ont adhéré à GS1 (Association algérienne de codification des articles), et 450 000 produits seulement sont apposés d’un code-barres, a révélé Kamel Rezig. Une faible adhésion, mais qui est due au caractère facultatif de l’utilisation de cette pratique moderne. « C’est très acceptable. Un chiffre très acceptable et logique », a expliqué Kamel Rezig, lors d’une conférence de presse en marge de ce séminaire, ajoutant : « quand l’utilisation du code-barres sera généralisée dans quatre ou cinq ans, tous les produits devront porter obligatoirement un code-barres ». Le système GS1 développe des standards internationaux pour l’identification des produits, utilisant le code à barres et l’identification par radiofréquence ainsi que les standards business-to-business pour le commerce électronique et la synchronisation des données.
L’adoption de l’utilisation de code-barres en Algérie « lui permettra d’exporter très facilement ses produits à l’étranger », a assuré le ministre délégué chargé du Cosmmerce extérieur, Aissa Bekkai, car, à l’exportation, le  produit  ne  portant  pas  le  code  à  barres  GS1  est  refusé  par  la distribution dans le pays acheteur. Pour cela l’exportateur devra : immatriculer ses produits selon la norme GS1 ; veiller au respect des normes GS1 dans la réalisation de ses codes à barres ; prévoir suffisamment à l’avance cette codification pour ne pas retarder (ou perdre) un marché.
Hamid Mecheri

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