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LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA PAIX CÉLÉBRÉE AUJOURD’HUI : Le recul de la paix engage la responsabilité de l’Onu et son Conseil de sécurité

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Le monde entier célèbre, aujourd’hui, la Journée internationale de la paix, un événement coïncidant avec le 75e anniversaire des Nations unies et dont la célébration est placée sous le thème «Façonner la paix ensemble».

Le maintien de la paix et de la sécurité internationales constituant les principaux objectifs des Nations unies (ONU), le respect et l’application des textes et les principes énoncés dans la Charte onusienne devront être réaffirmés davantage aujourd’hui, comme une doctrine pour l’instauration de la Paix dans le monde, à l’occasion de la célébration par l’ONU et le Monde, en ce 21 septembre, de la Journée internationale de la Paix, adoptée à l’unanimité par l’Assemblée générale de l’Onu, en 2001. Plus de 20 ans après son instauration, le monde a connu depuis, plus de crises, de tensions, d’ajournement de résolution des conflits sur la base de la Légalité internationale et de nouvelles agression guerrières et guerres outre la non prise en compte effective d’autres questions menaçant la paix dans le monde, telles, l’insécurité alimentaire, les changements climatiques, le fossé croissant entre les pays riches et pauvres, sur fond d’une mondialisation soucieuse exclusivement du profit en détriment de l’épanouissement des sociétés et des peuples. Alors que bien avant que les nouvelles préoccupations d’insécurité alimentaire et environnementale viennent occuper les premières places d’une longue liste de risques majeurs sur la Paix dans le monde et donc des peuples, la Déclaration des Droits de l’Homme a et continue de faire l’objet de politique de deux poids deux mesures, par des membres du Conseil de sécurité, détenteurs de Véto, au détriment de la portée de cette Déclaration sur la préservation et la promotion de la Paix, notamment des régions dans le monde. Après que l’ONU ait adopté, en 2001, la journée internationale de la Paix, des guerres et des interventions de pays occidentaux, membres permanents au Conseil de sécurité, pour divers prétextes sur fond de leurs intérêts respectifs et communs. Envahissement militaire de l’Afghanistan et de l’Irak, par les États Unis, puis l’agression, en 2006, de l’armée de l’entité sioniste contre le Liban, et celles menées contre le peuple palestinien de Ghaza, (2008, 2012 et 2014). Ces guerres et agressions militaires contre ces peuples et pays, en cette période, qui se sont poursuivies et se poursuivent, encore aujourd’hui, notamment au Yémen. Une approche de pays occidentaux, membres de l’Otan, faut-il le rappeler, dont les plus pesants, sont les membres permanents au Conseil de sécurité, détenteurs du droit de Veto, lesquels peinent à se manifester au profit des peuples, dont ceux en ce siècle, encore soumis, au système politique colonial sioniste, pour le peuple palestinien, et marocain, pour le peuple sahraoui. La paix et la sécurité ont continué à enregistré un recul, à pas de géant, ces dix dernières années, en Libye, Mali et Syrie, en raison des guerres enclenchées à leur encontre, pour divers prétextes, plongeant ces pays, dans le chaos, par des interventions militaires, par les mêmes pays occidentaux, membres du Conseil de sécurité, sous divers prétextes et arguments, pour les mêmes objectifs la domination et l’accaparation des richesses naturelles des pays agressés. En cette journée internationale de la Paix, il est plus qu’impératif et urgent de remettre sur la table du Conseil de sécurité, les textes de la Charte des Nations unies et la Déclaration des Droits de l’Homme,  pour rappeler aux membres du Conseil de sécurité, détenteurs du droit de Veto, que la Paix, se traduit et s’enracine, par le traitement des divergences, des tensions, des conflits et des crises, sur la base du Droit international. Aussi, en raison des guerres et des conflits précités, les personnes déplacées et le nombre de réfugiés se comptent par millions. Les derniers rapports de l’ONU font état de deux millions de personnes ayant fui vers l’Europe lors de la crise des réfugiés qui suivit les guerres syrienne et irakienne. Il est également question de l’insécurité alimentaire, laquelle constitue une menace sur la Paix, selon l’ONU et des rapports relatifs à ce sujet font état de près de 3,5 milliards de personnes qui vont souffrir d’insécurité alimentaire d’ici 2050, soit 1,5 milliard de personnes de plus qu’aujourd’hui.
Karima Bennour

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