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LA 77E AG DE L’ONU ENTAME SES TRAVAUX : Le Sud déplore « la prévalence » de la priorité Occident

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La 77e Assemblée générale des Nations unies a ouvert ses travaux, pour durer jusqu’au 24 septembre, dans une conjoncture internationale, marquée par de nouvelles donnes sur le plan stratégique, ayant imposé, un nouvel ordre du jour, notamment, dans les interventions du secrétaire général de l’Onu et des chefs d’État et de gouvernements des pays membres. Les retombées du conflit en Ukraine, les menaces sur la sécurité alimentaire, la crise énergétique, et la crise climatique se sont imposés, dans les discours et les déclarations des uns et des autres, après que la question du terrorisme était au premier plan ces dernières années. C’est en l’absence des présidents de la Fédération de Russie, de la République chinoise et d’autres pays, que le premier jour de la 77ème Assemblée générale de l’ONU, son SG Antonio Guterres a mis en garde devant les dirigeants du monde contre le risque d’«un hiver de grogne mondiale» en raison des multiples crises qui frappent le monde, citant notamment « la crise du pouvoir d’achat », qui selon lui « se déchaîne, la confiance s’effrite, les inégalités explosent, notre planète brûle», non sans ajouter que «nous sommes bloqués par un dysfonctionnement mondial colossal». La mise en avant de la question de la chute du pouvoir d’achat intervient au moment où les pays riches sont confrontés davantage à cette problématique, sur fond de la crise énergétique et la flambée du prix du gaz, dans les pays occidentaux, alors les pays de la rive sud subissent depuis des années la chute du pouvoir d’achat, en raison , des disparités entre le Nord et le Sud et les retombées d’une mondialisation féroce, etc.. Hier, les dirigeants de la planète ont commencé, à se succéder à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, dans une conjoncture de fortes tensions internationales, la guerre en Ukraine, les négociations sur le dossier nucléaire iranien peinant à aboutir à la signature d’un accord, les conséquences de deux ans de pandémie sur les économies des pays pauvres, la crise alimentaire , , les conflits peinant à être régler, dont les plus anciennes, la question palestinienne depuis 1948 et la décolonisation du Sahara occidental, depuis 1975… Pendant près d’une semaine, près de 150 chefs d’État et de gouvernements des pays membres de l’ONU, vont prendre la parole, au moment où le monde s’affirme de jour en jour multipolaire. Lors de cette grande-messe diplomatique annuelle qui reprend en présentiel, après deux ans de pandémie sanitaire, elle verra aussi pour la première fois, le discours du président Joe Biden, du pays hôte, du siège de l’institution onusienne, être prononcé au second jour, en raison de son déplacement au Royaume Uni, pour assister aux funérailles de la reine Elizabeth II. Il sera aussi question au deuxième jour, outre du discours du président américain, celui du président ukrainien, Zelensky, via vidéo-conférence, soit la veille d’une réunion du Conseil de sécurité sur la guerre en Ukraine, prévu ce 22 septembre. Quant au Pays du sud, nombreux sont ceux qui ne cachent pas leur désapprobation de voir inscrire souvent en priorité les questions préoccupant les pays occidentaux, alors que d’autres conflits, crises, tensions, ainsi que des problèmes épineux les secouent ainsi que le monde entier, notamment la famine, les conflits, les ingérences, la pauvreté et de surcroîts les impacts plus importants sur la sphère Sud des changements climatiques en raison de l’activité intense des pays riches.
Karima B.

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