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Inscription du métier de journaliste sur la liste des métiers pénibles : Kaouane dit que les experts décideront

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Le ministre de l’information et de la communication, Djamel Kaouane, a animé, hier à Alger, le forum du quotidien francophone «El Moudjahid». Ainsi, en cette circonstance, qui coïncide avec la célébration de la journée de la presse, – organisée comme chaque année le 22 octobre -, le ministre «homme de la maison», a fait le point sur plusieurs questions du paysage médiatique dans le pays. Ainsi, il a sollicité par nos soins à propos de sa vision sur l’inscription du métier de journaliste sur la liste des métiers pénibles.
En fait, comme nous avons pu le décrypter dans sa réponse, le ministre qui a longtemps exercé la profession de journaliste, a improvisé avec un «discours légèrement émotionnel». En effet, même s’il reconnaît que le métier de journaliste est «exigeant et dur», on s’accordera à dire que rien n’est encore gagné pour «les hommes de la presse». Car, ils devront encore patienter jusqu’à ce que les experts et les spécialistes de commissions chargés de cette mission rendent leur verdict ! Dans ce sens, le ministre a tenu à souligner que «la commission chargée de cette mission n’a toujours pas tranché !».  Continuant ses dires, le ministre de l’information et de la communication, à pointé du doigt «l’histoire commune très forte, avec les hommes de la presse». D’ailleurs, il s’est dit avoir lui aussi «été touché» par plusieurs moments qui inquiètent fortement les journalistes. Il évoque par là le mouvement de protestation ayant été observé par plusieurs journalistes, qui ont plaidé à ce que le journalisme soit classé comme «pénible». Pour rappel, ce mouvement a été observé à la suite de la mort du journaliste Youcef betache suite à un arrêt cardiaque, où les journalistes se sont inquiétés,  une nouvelle fois, sur la profession du journalisme.Dans ce contexte, le ministre n’a pas caché «sa solidarité», en nous indiquant que «cette émotion a touché mes anciens amis et collègues». C’est par ces mots qu’il a, par la suite, souligné l’importance du journaliste, dont le métier, considère-t-il, est «noble». Cela avant de parler de son expérience personnelle, et indiquer que «le journalisme est comme beaucoup de métiers. Kaouane a ajouté que «nous aussi nous n’avons pas vu nos enfants grandir, et nous avons été, quelques parts, obligé de résister dans différents moments difficiles».
Enfin, le ministre de la Communication a tenu à mettre l’accent sur la nécessité d’améliorer pour les journalistes «les conditions d’exercices du métier, à savoir leur droit à bénéficier d’un salaire digne». «Le journaliste doit aussi bénéficier de la formation, tel que stipulé dans la loi organique sur l’information : 2 % du chiffre d’affaires, doit être consacré à la formation », a-t-il conclu.
Mohamed Amrouni

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