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INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE : La liste des médicaments dispensés en officine publiée

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Le ministère de l’Industrie pharmaceutique a publié sur son site officiel la liste des médicaments dispensés en officine comportant près de 2200 spécialités réparties à travers 23 classes thérapeutiques a été arrêtée par l’Observatoire national de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques. Selon un communiqué du même ministère, l’Observatoire national de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques a tenu sa réunion périodique ordinaire dimanche dernier consacrée essentiellement à l’élaboration et la publication de la liste des médicaments dispensés en officine dont le ministère de l’Industrie pharmaceutique veille sur leur disponibilité. Établie sur la base d’une approche consensuelle et inclusive avec l’ensemble des opérateurs pharmaceutiques et des partenaires sociaux, cette liste se veut être, selon le ministère, un référent national en matière de disponibilité avec un double objectif celui de dresser la liste des médicaments remboursables disponibles en vue d’informer les médecins prescripteurs et de veiller à la disponibilité continue de ces médicaments en anticipant toute rupture de stock et en proposant des mesures adéquates en cas de tension d’approvisionnement. Elle comporte près de 2 200 spécialités réparties à travers 23 classes thérapeutiques, constituée des médicaments aussi bien importés que fabriqués localement, dispensés par les pharmaciens d’officine et remboursés par les organismes de la sécurité sociale. Elle est présentée sous forme de tableau et téléchargeable sur le lien suivant (https://www.miph-dz.org/fr/wpcontent/uploads/2021/12/Liste-.zip) et contient pour chaque DCI, forme et dosage de médicament les différents noms de spécialités: princeps, génériques ou biosimilaires existants, a fait savoir le communiqué. Évolutive et perfectible, cette la liste sera actualisée périodiquement par l’introduction ou le retrait de médicament en fonction de l’évolution du marché pharmaceutique national, a précisé le ministère.
Or, que la réalité témoigne le contraire, car dans une tournée sur Alger dans quelques officines, nous avons réclamé Lovenox traitement Covid muni d’ordonnance, qui est mentionné évidemment dans la liste, les pharmaciens sont désolés de nous dire l’indisponibilité du médicament. Par ailleurs, l’autre point inscrit à l’ordre du jour de cette réunion concernait la disponibilité des médicaments d’oncologie. À ce propos, le président de l’Observatoire a rappelé les mesures prises par le ministère de l’Industrie pharmaceutique ainsi que les propositions et les dispositions prises par le groupe Saïdal sur orientation du ministre de l’Industrie pharmaceutique pour assurer en urgence l’approvisionnement de certains médicaments d’oncologie en rupture en ce moment. À cet égard, le président de l’observatoire a sollicité les experts cliniciens ainsi que les différents membres à l’effet de communiquer toute information concernant la disponibilité des médicaments en vue de prendre les mesures nécessaires en coordination avec les parties concernées notamment la Pharmacie centrale des hôpitaux, a-t-on indiqué de même source.

Une économie de 800 millions de dollars à l’importation
Rappelant en outre, que Lotfi Benbahmed, le ministre du secteur, a annoncé début de ce mois, qu’en seulement deux ans d’existence, l’Industrie pharmaceutique a mis en place les conditions nécessaires pour réduire la facture d’importation du médicament et augmenter la production nationale. « Une économie de 800 millions de dollars réalisée cette année 2021 ». « En deux ans, la facteur d’importation des produits soumis à un programme d’importation est passée de 2 milliard de dollars à environs 1,2 milliard de dollars ».
Autre objectif atteint par ce nouveau département ministériel, dans le même laps de temps : celui d’augmenter la production nationale de médicament. « C’est une augmentation très importante», commente Lotfi Benbahmed avant de détailler : « en deux ans, la production nationale a augmenté de près de 50% en valeur. C’est dire que la régulation des importations ne s’est pas faite au détriment des disponibilités ».
Sarah Oub.

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