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Au moins 3 morts dans une prise d’otages au Sud de la France : L’assaillant tué serait «un Marocain radicalisé»

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Un homme armé a pris en otages, hier, plusieurs victimes, dans un supermarché sis dans la commune de Trèbes, au Sud de la France, selon les dépêches de plusieurs médias locaux.

Au moins trois personnes sont mortes, dont un militaire et un gendarme, et plusieurs autres personnes blessées, alors que l’auteur de ce forfait, commis aux environs de 11H00 (heure locale), a été abattu suite à l’assaut des forces de l’ordre à l’intérieur de ce supermarché. D’après une source sécuritaire sur le dossier et reprises par plusieurs médias français, l’assaillant serait «un ressortissant marocain» qui s’est radicalisé et est connu par les services de sécurité «dans les milieux de délinquance.» Avant cette prise d’otage de quelques minutes, un policier a été blessé par balles à Carcassonne, une commune distante de moins de dix km de Trèbes. Cependant, aucun lien n’a été établi entre les deux attaques, revendiquées par l’organisation terroriste Daech, selon les médias français.
Quelques instants après la prise d’otages, le Premier ministre Edouard Philippe a réagi pour pointer du doigt «un acte terroriste», partant du fait que la France a été la cible d’attentats depuis 2015. En effet, les Français n’ont pas oublié les attentats de Paris et de Saint-Denis, survenus en novembre de cette année-là, et lesquels ont fait quelques 300 morts et des centaines de blessés. Au lendemain, l’État français a décrété l’état d’urgence avant que la loi portant lutte antiterroriste ne soit renforcée davantage. Une situation qui a poussé le gouvernement français à faire du problème du terrorisme une question prioritaire, et dont la menace est en présence permanente. Rien qu’en 2017 en effet, selon les services de sécurité de ce pays, quelques 11 attentats ont été déjoués, dans un climat accentué par le retour des djihadistes français qui ont rallié l’organisation de l’«État islamique» en Syrie et en Irak.
R. I.

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