Accueil RÉGIONS Affaires religieuses à Chlef : un numéro vert opérationnel

Affaires religieuses à Chlef : un numéro vert opérationnel

0

En marge d’une rencontre organisée à la salle polyvalente communale de la ville côtière de Sidi-Abderrahmane, samedi dernier, par la Direction des affaires religieuses de la wilaya à l’intention des enfants qui apprennent le saint Coran dans plusieurs mosquées de la wilaya et des femmes qui suivent des cours d’alphabétisation dans les mêmes structures, Aïssa Bouaïcha, Directeur des affaires religieuses de Chlef a indiqué que dès le premier jour du Ramadhan, un numéro vert sera mis à la disposition des fidèles et de toute personne désirant en savoir davantage sur les questions se rapportant à l’islam. Ce numéro est le suivant : 027 77 03 91. Il demeure ouvert de 9 heures à midi et prendra tous les appels, y compris ceux hors-wilaya. Selon Aïssa Bouaicha «cette démarche répond avant tout à un désir manifesté de la part de citoyens qui veulent des réponses précises à leurs questions, particulièrement à un moment où des fetwas émises à travers les chaînes satellitaires par des pseudos-théologiens sont de plus en plus contestées par nos concitoyens». Selon un imam de la grande mosquée de Chlef «cette initiative Ô combien louable, devrait mettre fin à l’anarchie qui prévaut en matière d’avis religieux». Il faut souligner que face à une crise sociale, politique et religieuse, des fetwas fusent de partout estime un cadre de la direction des affaires religieuses et chacun y va de sa propre lecture du coran et de la sunna. Il est vrai que beaucoup d’Algériens musulmans ne savent plus « quel Saint écouter « pour une situation donnée. Il faut dire à ce sujet que par exemple l’acquisition d’un logement, via la formule de logement social participatif (LSP), ne fait pas l’unanimité au sein de notre société car sujette à des intérêts. Alors que ce programme de logement doit permettre aux classes moyennes d’accéder à un logement décent grâce à des prêts à des intérêts insignifiants octroyés par les Banques. Cette problématique devra être tranchée définitivement par nos savants, pour lever toute équivoque sur la question. D’autres préoccupations pourront être soulevées via ce numéro vert tient-on à préciser. Par ailleurs, concernant le mois de Ramadhan, Aïssa Bouaicha, nous a indiqué qu’«un programme riche en activités culturelles, religieuses et scientifiques a été élaboré pour meubler ce mois sacré ». Et de citer des conférences sur l’islam, des veillées religieuses, une cérémonie de remise de prix aux meilleurs réciteurs du coran au cours de la nuit de «Leilat El-qadr» etc…
Autre mesure prise par la direction des affaires religieuses, celle de l’interdiction d’organiser des collectes au sein des mosquées sans autorisation dûment signée par l’administration. Cette mesure a été prise pour éviter que l’argent collecté ne puisse prendre des destinations inconnues précise le directeur des affaires religieuses. Concernant les litiges «permanents» constatés entre l’imam et les comités de mosquée, Aïssa Bouaicha tient à lever toute équivoque dans la mission de chacune des deux parties est bien définie par la réglementation en vigueur. Il dira à ce sujet que «l’imam est le seul responsable vis-à-vis de la loi de la gestion de sa mosquée, tandis que le rôle du comité de mosquée se limite à émettre des avis sur des situations données et ne peut en aucun se substituer à celui de l’imam».
Bencherki Otsmane

Article précédentBouira : les habitants de Lahguia protestent devant la wilaya
Article suivantAbderrahmane Mebtoul : «Sonelgaz ne fixe pas le prix de l’électricité, n’a pas de stratégie propre sur les grands choix»

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.