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VAGUES DE RUPTURE DES RELATIONS ET MANDATS D’ARRÊT DE LA CPI CONTRE LES CRIMINELS DE GUERRE SIONISTES : Sale temps pour Israël

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En appui à la résistance palestinienne armée, soutenue par l’Axe de la Résistance, et en complément à l’action combinée au plan diplomatique, dans les enceintes mondiales, et au plan juridique, devant les tribunaux internationaux, en plus des manifestations d’étudiants dans les universités, particulièrement aux États-Unis et en Europe, ce sont maintenant les lourdes sanctions économiques qui s’ajoutent pour resserrer l’étau autour de l’entité sioniste, de plus en plus isolée.
À contre-courant des tentatives américaines de redonner un souffle aux Accords d’Abrahams, dit processus de normalisation, la Turquie a décidé de suspendre ses relations commerciales avec l’entité sioniste jusqu’à l’arrêt de son agression génocidaire contre la population de Ghaza. C’est ce qu’a confirmé hier, vendredi, à Istanbul, le ministre turc du Commerce, Omer Polat. En 2023, les exportations turques vers l’entité sioniste (dont l’acier) se sont élevées à un total de 5,4 milliards de dollars alors que le volume  des échanges commerciaux entre les deux parties a avoisiné les 7 milliards de dollars. La décision de la Turquie, couvrant tous les produits, répond aux attentes du peuple turc qui, comme dans d’autres pays- Jordanie, Émirats arabes unis, Maroc, Bahreïn…- est solidaire de la lutte du peuple palestinien. Ce n’est pas tout, de hauts responsables de l’entité sioniste pourraient bientôt être visés par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) à cause de l’agression génocidaire à Ghaza. Netanyahou est en tête de liste. Le fait qu’il réagisse à cette « menace » signe son inquiétude que cache mal son arrogance face aux décisions de la CPI. Outre le chef du gouvernement sioniste, son ministre de la Défense et le chef d’état-major de l’armée pourraient être visés par des mandats d’arrêt. La décision pourrait être prise dès la semaine prochaine. Pour rappel, le président Abdelmadjid Tebboune avait affirmé, mardi 21 novembre 2023, à Alger, que la tragédie humaine et les crimes odieux commis depuis des semaines dans la bande de Ghaza, exigeaient une action urgente pour traîner les responsables de ce génocide contre les Palestiniens devant la CPI. À ce moment, cinq États signataires du traité créant la CPI, (Afrique du Sud, Bangladesh, Bolivie, Comores et Djibouti) ont demandé une enquête sur la « situation dans l’État de Palestine ». Dans le même cadre, la Turquie vient de décider de se joindre au procès pour génocide intenté par l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste devant la Cour internationale de Justice, selon ce qui a été annoncé le 1er mai par le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, lors d’une conférence de presse avec son homologue indonésien, Retno Marsudi, à Ankara. Il a ajouté : « La décision a déjà été prise par le président Recep Tayyip Erdogan ». Ces faits indiquent que la Turquie, pourtant membre de l’OTAN, a décidé de se démarquer plus nettement de l’entité sioniste et de le faire savoir. Alors qu’elle accueillait, il y a quelques jours, le responsable du Hamas, Ismail Haniyeh, la Turquie a nié avoir utilisé ses radars pour intercepter des missiles iraniens lancés vers l’entité sioniste le 14 avril, lors de sa réponse à l’attaque sioniste contre le consulat iranien à Damas. Elle a également démenti que les missiles iraniens aient été détectés précocement et interceptés grâce à la base radar de Koracik à Malatya en Turquie. Les allégations à cet égard « ne reflètent pas la réalité », a fait savoir un communiqué du Centre turc de lutte contre la désinformation affilié au département de communication de la présidence turque qui a tenu à rappeler  que « la Turquie a toujours soutenu la juste cause de nos frères palestiniens et continuera de le faire en toutes circonstances », et a souligné la nécessité de ne pas prêter attention aux « campagnes de désinformation ». Mercredi, le président de la Colombie, Gustavo Petro, a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec l’entité sioniste à partir de jeudi, en raison de son agression génocidaire en cours contre l’enclave palestinienne.
M’hamed Rebah

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