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À QUELQUES ENCABLURES DU MOIS DE RAMADHAN : La flambée des prix persiste

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En dépit des nombreuses décisions et dispositions prises par les autorités pour alléger le poids qui pèse sur les petites et moyennes bourses, les citoyens continuent, tout de même, de faire face à la cherté de la vie. Au niveau des marchés, les prix des produits de très large consommation, dont les fruits et légumes, maintiennent la hausse et suscitent toujours l’indignation des consommateurs qui redoutent une mercuriale en folie au prochain mois de Ramadhan.
À l’exception de certaines marques de pates qui ont revu leurs prix à la baisse suite à l’autorisation accordée à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) de vendre le blé dur aux fabricants de ce produit alimentaire à un prix subventionné, le reste des produits sont toujours vendus chers et persistent, en effet, à provoquer désarroi chez les consommateurs. C’est le cas surtout des prix des fruits et légumes qui maintiennent une tendance haussière, en dépit de leur disponibilité au niveau des marchés de gros et de détail. Outre la courgette, la carotte et les navets, l’on citera essentiellement la pomme de terre dont le prix ne descend pas au dessous de la barre des 100 dinars malgré toutes les opérations de déstockage effectuées par les ministères en charge ; à savoir le Commerce et l’Agriculture afin d’inonder les marchés et répondre à la demande. L’engagement des autorités quant à maintenir le prix de ce produit de très large consommation à 50 DA semble avoir du mal à être appliqué, sachant qu’on est à la veille du mois de Ramadhan où l’on risque de voir les prix doubler.
En plus des fruits et légumes, l’on citera également les produits laitiers, les produits détergents, les conserves, ainsi que les boissons y compris pour l’eau minérale dont les prix ont quasiment doublé en l’espace de quelques semaines. Les viandes blanches et rouges n’échappent également pas à cette tendance.
Pour rappel, le président de la République avait décidé de geler, lors  d’une réunion du Conseil des ministres,  l’application des taxes et des impôts sur les produits alimentaires tels qu’ils ont été prescrits dans la Loi de finances 2022. L’objectif visé par ces mesures présidentielles étant la stabilisation des prix. Il a été aussi décidé la création, à travers le territoire national, de nouveaux marchés de gros, pour répondre à la demande et contribuer à la stabilisation des prix des produits de consommation. S’exprimant à ce propos, le président de l’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur, Mustapha Zebdi, a affirmé que la décision du président de la République de geler les taxes et impôts sur un grand nombre de produits de large consommation, ne peut être appliquée dès le lendemain. Selon lui, c’est à l’exécutif de procéder à la promulgation d’une batterie de recommandations qui viendront trouver leur application sur le terrain. 
Ania Nch

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