Accueil ACTUALITÉ Ramadhan 2018 : Près de 150 marchés ouvrent leurs stands dès aujourd’hui

Ramadhan 2018 : Près de 150 marchés ouvrent leurs stands dès aujourd’hui

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Comme à chaque arrivée de cette période, les préparatifs et les courses pour le mois de Ramadhan sont intenses, où les familles algériennes en dépensent plus que d’habitude par rapport aux autres mois de l’année.

Pour bien accompagner les chefs de familles, le ministère du Commerce procédera, dès ce matin, à l’inauguration de 150 marchés de proximité à travers plusieurs wilayas du pays, dont neuf sont prévus dans la Capitale. Le but de cette initiative est, en effet, de stabiliser les prix et de préserver le pouvoir d’achat des ménages à faible revenu, mais aussi, pour surtout lutter contre les spéculations qui se manifestent à l’occasion de cet événement religieux.
Lors d’une rencontre nationale avec les directeurs régionaux et de wilayas du secteur consacrée à l’examen et à l’évaluation des procédures prises en prévision du mois sacré, le ministre du Commerce, Saïd Djellab a annoncé, avant-hier à Alger, l’ouverture dès ce matin de près de 150 marchés de proximité au niveau national en prévision du mois sacré de Ramadhan, avant de s’exprimer : «la décision d’ouvrir au moins quatre marchés de proximité pour chaque wilaya, est une démarche de nature à garantir la disponibilité des produits de large consommation à des prix réduits», relevant que : «ce nombre devrait s’élever pour atteindre 8 à 9 marchés au niveau des grandes wilayas», a souligné le ministre.
Entres autres, Djellab affirme que : «pour cette année, les marchés de solidarité connaîtront une augmentation sensible à travers l’ensemble du territoire national», tout en citant à ce propos la wilaya d’Alger qui verra l’ouverture de 9 marchés contre 3 l’année écoulée. Il a fait savoir, notamment que : « ces marchés seront installés près des agglomérations, notamment les nouveaux quartiers concernés par les opérations de relogement », précisant que ces structures seront dédiées à la vente de produits de large consommation et à des prix raisonnables, à l’image, notamment des produits agroalimentaires, les fruits et légumes, les viandes, le lait en sachet, la semoule, l’huile de table, le sucre …etc. Concernant les produits frais, dont les prix connaissent habituellement une flambée durant les premiers jours du Ramadhan, « le marché devra connaître un approvisionnement suffisant », assure-t-il.
En matière de contrôle au niveau de ces espaces commerciaux, le ministère du Commerce mobilisera des brigades afin de veiller à l’application de la réglementation en matière de respect des conditions d’hygiène et de conservation des produits exposés à la vente, fait-il savoir. Pour ce qui est des régions du sud et des zones enclavées, le ministre a annoncé la préparation de caravanes qui se chargeront de transporter ces produits aux habitants de ces régions avec les mêmes prix appliqués ailleurs.

Un suivi et un contrôle sur les prix rigoureux
S’agissant des prix, Djellab a affirmé que son département avait mis en place un système informatique pour le suivi des indicateurs des prix au niveau des marchés de gros et de détail sur l’ensemble du territoire national, une mesure qui permettra selon le ministre d’intervenir en cas d’augmentation sensible des prix.
« Nous avons mis en place un nouveau système informatique qui sera alimenté par les inspecteurs du ministère du Commerce avec les prix des différents produits, ce qui permettra une définition de ces prix en temps réel et leur transfert aux directions de wilayas qui les transmettront à leur tour au ministère avant dix heures du matin, afin d’examiner leur conformité avec les prix appliqués sur le marché », a expliqué le ministre, relevant que tous les inspecteurs du ministère du Commerce seront dotés d’appareils numériques qui faciliteront leur travail. Le nouveau système se veut un mécanisme d’alerte et dans le cas où une hausse de prix est enregistré dans une région ou dans une wilaya donnée, une cellule d’analyse sera mise en place dans le but d’ouvrir une enquête pour permettre l’identification des raisons et la prise de mesures nécessaires à même de lutter contre la hausse aléatoire des prix et la spéculation.»
Mohamed Wali

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