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Conseil de l’ordre des architectes : La rémunération de la maîtrise d’œuvre en bâtiment en débat à Béchar

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Le conseil local de l’ordre des architectes à Béchar a tenu une assemblée générale au niveau de la salle de conférences de l’hôtel Oukda pour débattre autour du décret exécutif n°16-224 du 22 août 2016 fixant les modalités de rémunération de la maîtrise d’œuvre en bâtiment.

Ont pris part à cette assemblée générale les 79 bureaux d’études agrées de la wilaya de Béchar, le Secrétaire général de la wilaya en tant que représentant du wali, le DUCH, le DTP et le DG de l’OPGI. Dans sa brève allocution d’ouverture de la séance de travail, le S.G de la wilaya de Béchar a trop insisté sur le rôle du bureau d’étude dans la conception et le suivi du projet. De son côté, Mahi Abdallah, Président du conseil local de l’ordre des architectes et membre du Conseil national chargé de la région Sud, a fait une présentation exhaustive du décret exécutif n°16-224 du 22 août 2016 fixant les modalités de rémunération de la maîtrise d’œuvre en bâtiment et insisté que ce décret tant attendu permettra aux architectes de se concentrer sur un minimum de projets qu’ils peuvent gérer correctement. Chose qui ne se faisait pas auparavant où chaque bureau d’étude avait un plan de charge colossal qu’il ne pouvait maîtriser soigneusement. En marge de cette manifestation, le Pr Abdelmalek Houcine, professeur d’architecture à l’université Tahri Mohammed de Béchar déclarera à la presse que la lecture du nouveau décret relatif à l’exercice de la profession d’architecte constitue un apport essentiel en ce qui concerne précisément le taux de rémunération des architectes par projet et au niveau de la conception et du suivi de la réalisation. Le décret exécutif n°16-224 du 22 août 2016 est venu au bon moment pour permettre de passer de la quantité à la qualité des ouvrages tant du point de vue conception que de la réalisation. Cet enseignant en architecture préconisera le passage obligé de la conception traditionnelle basée sur le DAO, autrement dit devis assisté par ordinateur vers la véritable CAO, c’est-à-dire la conception assistée par ordinateur.
Il est temps, dira-t-il, que notre pays bascule vers la numérisation de la conception en adoptant la BIM (Building Information Modeling) où dans sa transcription française modélisation des données du bâtiment.
Ceci diminuera de 20 % de la conception et de la réalisation. Pratiquement d’ici janvier 2017, ajoutera-t-il, date d’entrée de la France à l’ère du BIM, tout bureau d’étude européen ne travaillant pas avec cet outil, sera exclu de toute participation.
Ahmed Messaoud

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