Par Hafidh A. Settar
Pas pires ennemis pour les musulmans que les… musulmans eux-mêmes?
C’est par là comme un axiome bien forgé ! Blanchis les Le Pen et tous les islamophobes d’outre-mer, eh oui !
Et s’il faille encore, après les massacres fratricides en Irak, Syrie, Yémen, Liban, Palestine -nonobstant les crimes séculiers des fils de Sion- où le dualisme millénaire chiïsme-sunnisme est le maître de l’œuvre funeste, conforter le constat, Doha II vient d’en rajouter un zeste. L’Iran, chef de file de l’autre bord, a capoté le conclave devant requinquer cet or noir que Dieu a proposé comme «niïma à la Oumma» pour taire la famine de ses enfants et soulager leur misère. Rien de tout cela ! Et comme ça se comprend : Wahhabites et Persans rivalisent d’ardeur dans cette danse du ventre effrénée à la gloire du Grand Satan.
Malheureux hères : que n’aviez-vous appris que les chemins de l’enfer sont, désormais, pavés de… mauvaises intentions !
H. A. S.
