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UN PROJET DE LF COMPLÉMENTAIRE EN VUE : Le gouvernement veut amortir le choc social

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Au lendemain de son élection à la tête de l’État, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a confirmé ses engagements en vue d’asseoir les nouveaux fondements de la nouvelle République, dont le projet de Constitution en constitue la priorité. Mais, urgence économique et sociale oblige, le programme bute sur les incohérences contenues dans la Loi de finances 2020. Et pour cause, le projet a été élaboré sous la présidence intérimaire de l’ex-chef de l’État, Abdelkader Bensalah, qui a signé le document à la veille même du scrutin du 12 décembre. Pour justement mieux adapter son plan de travail avec les exigences de financement de sa feuille de route, l’Exécutif compte élaborer une Loi de finances complémentaire à l’exercice 2020.
Ainsi, au cours de la présentation du plan d’action du gouvernement, hier à l’APN, dont les débats se poursuivront jusqu’à demain, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, annonce avoir soumis au président de la République une proposition d’élaboration d’un texte complémentaire à la LF-2020. Conscient du poids de la demande sociale et des impératifs de la situation économique, Djerad compte abroger ce qu’il qualifie de « dispositions fiscales injustes » du plan financier de l’État. « J’ai proposé au président de la République la préparation d’un projet de loi de finances complémentaire en vue de traiter les dysfonctionnements contenus dans la LF2020 », a annoncé le Premier ministre, repris par l’APS.
En effet, la loi budgétaire en question, adoptée le 11 décembre dernier, prévoit, comme l’ont été les dispositions instaurées depuis ces dernières années, des nouvelles mesures fiscales imposables aux salariés, comme l’IRG (Impôt sur le revenu global) ou encore la hausse des taxes sur les activités libérales.
À en croire donc les assurances du Premier ministre, à la faveur de cette Loi complémentaire, au stade d’avant-projet au demeurant, « des dispositions fiscales injustes envers les salariés exerçant au Sud et certaines professions libérales seront annulées ».
Abdelaziz Djerad va même plus loin, accusant les concepteurs derrière ces dispositions fiscales de vouloir « semer la confusion » parmi le peuple algérien.
Farid Guellil

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