Accueil ACTUALITÉ TAJ : La succession de Amar Ghoul renvoyée sine die

TAJ : La succession de Amar Ghoul renvoyée sine die

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Le suspense se poursuit toujours autour de la succession de Amar Ghoul au Tajamoû Amal Jazaïr (TAJ). Les membres du Conseil national du parti étaient appelés, hier, a se réunir en session extraordinaire pour désigner un nouveau président, en remplacement à Amar Ghoul, incarcéré pour des faits de corruption. Toutefois, le Bureau politique a décidé de reporter cette réunion à l’après fête de l’Aïd, c’est-à-dire après le 11 août, sans cependant fixer de date précise, ont affirmé des sources intérieures au parti.
Depuis que le nom de Ghoul est cité avant d’être visé par une procédure judiciaire pour des affaires de corruption et de dilapidation de deniers publics, précédées par la levée de son immunité parlementaire, des candidats se sont bousculés devant le portillon du parti dans le but d’assurer la succession à la tête du parti. Il s’agit de Tahar Chaoui, Abdelhalim Abdelouahab et Fatma Zohra Zerouati, l’actuelle ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables.
Pour le premier, candidat favori, Abdelouahab a été désigné, vendredi dernier, au poste de président intérimaire de TAJ par les membres du Bureau politique, et ce pour une période ne dépassant pas les trois mois. Ce membre du Bureau politique et également directeur de cabinet de l’ex-président du parti, a eu déjà l’accord de la majorité des 21 membres du BP, après qu’une partie d’eux s’est élevée pour contester l’ancien président du parti.
Afin de préserver «l’intérêt du parti» dans le contexte particulier que traverse le pays depuis le 22 février dernier, le Bureau politique s’est réuni, la semaine dernière, en session extraordinaire, sous la présidence de Rabah Benmira en sa qualité de membre le plus âgé, selon les statuts du parti.
Ce dernier a été ensuite chargé de gérer les affaires politiques courantes, selon un communiqué de TAJ. Étant l’un des partis composant la défunte Alliance présidentielle — dont les têtes croupissent toutes en prison — pour soutenir un cinquième mandat avorté du président déchu Bouteflika, TAJ vit la même situation que le FLN et le RND, qui ont récemment opté pour le choix d’un président intérimaire pour continuer à gérer les affaires courantes.

Le cas RND et l’exception MPA
Invité hier au Forum du quotidien arabophone «El-Hiwar», Azzedine Mihoubi, le nouveau S.G. intérimaire du RND, a tenté de défendre l’image de son parti de la période de gestion précédente, promettant de travailler pour reconquérir la confiance des citoyens en sa formation politique en améliorant «performance et pratiques», s’engageant aussi d’ouvrir les portes des responsabilités devant la jeune génération des militants.
Pour l’instant, seul le Mouvement populaire algérien (MPA) d’Amara Benyounès, incarcéré lui-aussi, fait entourer le flou autour de lui. Mais des sources évoquent toutefois des démarches à l’intérieur du parti pour dégeler la situation.
H. M.

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