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SURVEILLANCE DES PLAGES : 24 000 agents mobilisés

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La Direction générale de la Protection civile a mis en place, hier, un dispositif opérationnel destiné à la surveillance des plages autorisées à la baignade, qui continuera jusqu’au 30 septembre prochain, et ce à « 419 plages autorisées à la baignade sur tout le territoire algérien», a indiqué un communiqué de la DGPC.
En effet, afin d’assurer la sécurité des estivants pour cette année courante, la Protection civile a procédé à la mobilisation de« 24 000 agents professionnels et saisonniers contre 18 000 l’année précédente, soit une augmentation de 6000 agents supplémentaires», a précisé le communiqué. Ce dispositif opérationnel a été assuré en moyens matériels supplémentaires, particulièrement en ce qui concerne les embarcations pneumatiques, ainsi que les matériels collectifs et individuels d’intervention. Concernant les plages, la DGPC a affirmé que «sur les 601 plages que compte le littoral algérien, 182 ont été interdites à la baignade cette année, dont la majorité à cause de la pollution, et les risques particuliers», a ajouté la même source. Cependant, et afin d’éviter d’éventuels bilans mortuaires, la Direction générale de la Protection civile a lancé une campagne de prévention et de sensibilisation sur les dangers de la mer et la baignade, et ce depuis le 20 mai dernier à travers tout le territoire national, pour apprendre aux citoyens la culture de la prévention du risque de noyade au niveau des plages, notamment les plages interdites, en lançant un appel, aux citoyens, pour le respect des recommandations de sécurité dont l’interdiction de la fréquentation des plages interdites, le respect des horaires de surveillance, la surveillance attentive des enfants, particulièrement ceux qui utilisent les matelas gonflables, et le respect des fanions de signalisation de l’état de la mer a conclu le communiqué. Pour rappel, au cours de l’année précédente, un nombre total de 76 118 interventions a été effectué au niveau des plages, permettant ainsi de sauver plus de «50 548 personnes d’une mort certaine» par contre «88 personnes sont décédées, dont 50 au niveau des plages interdites à la baignade, où une analyse statistiques des cinq dernières années a révélé que la principale cause des noyades reste toujours la baignade dans des plages interdites ou en dehors des heures de surveillance des agents de sécurité.
L. S.

30 PLAGES FRAPPÉES D’INTERDIT EN DEUX ANS
La baignade de plus en plus inaccessible à Alger

L’été pointera bientôt le bout de son nez, avec pour cette saison estivale « 61 plages autorisées à la baignade», et désormais « 9 autres interdites à la baignade, en raison de l’absence d’aménagement, l’inaccessibilité et des fuites d’eaux usées», selon le directeur de l’administration, du contrôle de gestion et de l’informatique, Abderahman Bousoualim, cité jeudi dernier par l’Agence de presse nationale.
En recul à 61 plages autorisées à la baignade au titre de la saison estivale de cette année, contre les « 67 plages ayant été ouvertes au niveau du littoral de la Capitale », pour la saison estivale de l’année dernière, selon le chiffre avancé en 2018 par le même responsable, qui avait relevé que « 21 plages interdites à la baignade à Alger » alors qu’elle disposait d’un total de « 87 plages. »
Inquiétant donc est le langage des chiffres qui atteste que le nombre de plages autorisées à la baignade, à Alger, est en baisse significative. Puisque, il en ressort que les autorités de la wilaya d’Alger ont interdit en l’espace de deux ans la baignade à 30 plages. À retenir dans ce sens que la pollution est l’une des premières causes des fermetures des plages à la wilaya d’Alger. Elle est devenue un réel casse-tête pour les autorités de la wilaya d’Alger qui, selon le même responsable, continuent de poursuivre les efforts, soulignant que « plusieurs établissements industriels ont été mis en demeure pour traiter leurs eaux usées qui constituent un danger sur l’environnement et la santé publique.» Toutefois, il n’y a pas que des mauvaises nouvelles. Puisque Abderahman Bousoualim, a fait savoir que «la saison estivale 2019 connaîtra l’ouverture de 03 plages dont la plage « Champs de tir » (Zéralda) et le réaménagement de la plage d’El Kadous (Alger-Est) après le traitement des eaux polluées que déversaient les unités industrielles de la région.»
Par ailleurs, il y a lieu de noter qu’à la pollution s’ajoute, comme l’a souligné le même responsable, les raisons de fermeture des plages liées à l’absence d’aménagement, et l’inaccessibilité.
Mohamed Amrouni

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