L’armée israélienne n’est pas à une cruauté près. Après avoir détruit le nord de Ghaza, bombardé le Centre et le Sud de l’enclave, l’armée sioniste a assiégé et attaqué trois hôpitaux dans cette zone. Rappelons que le dernier bilan des victimes de Ghaza, après plus de six mois (201 jours exactement) d’agression israélienne, s’élevait hier à 34.262 tués et 77.225 blessés soit 111.487 victimes.
Après le retrait de l’armée sioniste, des charniers ont été découverts ont annoncé des responsables palestiniens qui accusent Israël de cette horreur. Des charniers où étaient ensevelis plusieurs centaines de cadavres, la plupart entièrement nus et ligotés. Une découverte qui a frappé l’opinion internationale et qui confirme le génocide et les crimes de guerre dont se rend coupable, chaque jour que dieu fait, l’Armée israélienne dans les territoires palestiniens. C’est dans la cour de l’Hôpital de khan Younès dans la partie Sud de Ghaza que la première fosse commune où plus de 300 cadavres furent découverts. Deux autres charniers sont ajoutés au premier. Israël se défend d’être à l’origine de ces fosses communes. Selon les Palestiniens certains de ces cadavres « étaient dépouillés de leurs vêtements, ce qui indique certainement qu’ils ont été arrêtés, torturés et soumis à de mauvais traitements de la part de l’armée d’occupation ». Mais tenez-vous bien ! Quel a été l’argument de l’entité sioniste ? Aussi bête que cela puisse paraître, les « communicateurs » de l’armée sioniste ont démenti être à l’origine de ces charniers. Ils n’ont répondu aux sollicitations de la presse que plusieurs jours après. Le temps « d’accoucher » d’une explication qui tienne la route. Raté. Ils auraient trouvé les fosses communes au cours du siège de l’hôpital. Ils ont déterré puis ré-enterrés les corps. Ils pensaient y trouver ceux des otages. En vain. C’est pourquoi, ils ont remis les cadavres dans la fosse et ont refermé le tout. Il faut être dénué de jugeote pour tenir un tel discours sans queue ni tête. Comment peut-on identifier des otages parmi des centaines de corps en si peu de temps et en pleine zone de combat. Avec quel procédé scientifique ? Surement pas l’ADN ! Allez, on va dire au jugé ! C’est tellement gros, leur explication est tellement absurde que l’ONU a demandé une enquête avec des enquêteurs indépendants. Cette nouvelle cruauté de l’État hébreu confirme à ceux qui en doutaient, le génocide entrepris méthodiquement sur la population palestinienne désarmée avec enfants, femmes et vieillards. « Les hôpitaux ont droit à une protection très spéciale en vertu du droit humanitaire international.
Et tuer intentionnellement des civils, des détenus et d’autres personnes considérées hors de combat est un crime de guerre » a déclaré « le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits humains, Volker Türk, qui s’est dit « horrifié par les destructions de l’hôpital Nasser et celui d’Al-Chifa ». Des hôpitaux que l’armée israélienne affirme avoir laissé intacts. Après le siège de plusieurs jours et la violente attaque de l’assaut. Sans commentaire !
Zouhir Mebarki
