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CAMPS DES REFUGIES SAHRAOUIS : 1ère Conférence internationale du réseau mondial des journalistes solidaires de la cause sahraouie

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La Première Conférence internationale de l’Information du réseau international des journalistes et des professionnels des médias solidaires avec la cause du peuple sahraoui, se tient, aujourd’hui, la veille de la célébration demain, de la journée Internationale de la liberté de la Presse. Les travaux de la Conférence qui se dérouleront dans les camps des réfugiés sahraouis, Boudjdour (Tindouf-Algérie), s’étaleront sur trois jours au rythme des tables rondes autour de différentes thématiques, pour se clôturer, par l’adoption d’une série de recommandations, visant notamment à briser le blak out médiatique de l’occupant marocain et mettre à nu sa propagande médiatico-politico-diplomatique pour dénaturer, en vain la nature et les caractéristiques fondamentaux de la question sahraouie et la lutte de libération du peuple du Sahara occidental pour l’Indépendance et la liberté. Cette première édition , qui se tient sous l’intitulé « Vision médiatique de la question du Sahara occidental et ses développements : Les questions d’actualité entre l’objectivité le double standard», verra la présence de nombreux journalistes et professionnels des médias, venus des différentes régions et pays du monde, en réponse à l’invitation de l’Union des journalistes et écrivains sahraouis, l’initiatrice de cette évènement. Outre l’expression par leur participation de leur solidarité et soutien à la lutte du peuple sahraoui, pour la liberté et l’indépendance du Sahara occidental, dernière question de décolonisation inscrite sur le registre des Nations unies (Onu) et l’Union africaine (UA), les professionnels des médias auront, lors de la tenue des tables rondes sur divers thèmes retenues, à échanger en vue de dégager les approches en vue de percer le blocus médiatico-politique de l’occupant marocain non sans l’apport des soutiens notamment occidentaux, au système politique colonial au Sahara occidental. Aussi, il sera notamment question de consolider les efforts déjà consentis mettant à nu le discours politico-médiatique des autorités et des médias du colonisateur marocain, lequel s’appuie sur la propagande et les Fake news, notamment au sein d’ institutions régionale, continentale et internationale, que des médias africains et étrangers ont révélé à leurs opinions respectives. Il est utile de rappeler que dans la propagande des responsables du système colonial marocain, visant à faire vendre une présence illégale, au Sahara occidental, comme le stipule le Droit international pour une question de décolonisation, comme une présence « légale », le royaume de Mohamed VI et son Makhzen, sur les réfugiés sahraouis, discourent, en vain que ce sont des « séquestrés », alors que non seulement la réalité mais aussi les documents, notamment juridiques et politiques de l’Onu et l’UA, consacrant la question sahraouie, sur le registre d’un processus de décolonisation imposant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, pour son règlement. Au premier jour, aujourd’hui, de la Conférence Internationale de l’Information, suivra la cérémonie d’ouverture, ce matin, la tenue de tables rondes sur « La situation politique et diplomatique de la question du Sahara occidental », « Les développements militaires dans le sillage de la reprise de la lutte armée du peuple sahraoui, 13 novembre 2020, ses répercussions humaines et juridiques» et « La question du Sahara occidental, du point de vue du Droit international et du droit international humanitaire : lutte juridique et les ressources naturelles, à titre d’exemple» ainsi que «Contributions des initiatives dans l’action journalistique et les moyens de transmission de l’information». Autres thèmes retenus, durant cette première journée, des tables rondes, du rendez-vous international des journalistes, au camp des réfugiés sahraouis, Boudjdour, celui de « la Situation des droits de l’homme et le Blackout médiatique : La liberté d’expression, de la presse et la situation des détenus politiques, le cas des journalistes en détention dans les prisons marocaines» ainsi que la tenue d’une table ronde, sur « la propagande marocaine et les moyens de protection contre les cyber-attaques » des autorités coloniales marocaines et ses soutiens.
Karima Bennour

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