Selon Dr. Nebbache Nadira, chef de service de la formation à la direction de la wilaya d’Alger, et dans une déclaration à l’APS elle fait savoir que 332 places pédagogiques sont ouvertes dans huit spécialités, dont celles d’infirmiers et infirmières de santé publique (190 postes), manipulateurs d’imagerie médicale (39) , sages -femmes (30), outre 15 places pédagogiques en hygiène de la santé publique et (11) postes en nutrition ainsi que huit places pédagogiques en optique et lunetterie de santé publique, 20 places dans la spécialité d’aide-soignant et 10 en assistance sociale ». Le nombre de places pédagogiques de la formation supérieure dans les différentes spécialités paramédicales au niveau d’Alger a reculé par rapport à la session précédente (2018) avec 380 places, et ce en raison du nombre de places limité au niveau d’Alger, a-t-elle précisé. Toujours selon la même source, « l’Institut national de formation paramédicale (INFP) au niveau d’Hussein-Dey (Alger) et les autres annexes de formation prennent en charge la formation des étudiants de toutes les wilayas du pays ». Les spécialités de sage-femme et paramédicale sont ouvertes uniquement pour les titulaires d’un BAC en sciences expérimentales, mathématiques et maths techniques. À propos des inscriptions définitives, la priorité sera accordée aux candidats de la session baccalauréat 2019, tandis que ceux de la session 2018 seront inscrits selon l’ordre du mérite et les places pédagogiques disponibles. La durée de la formation est de trois ans pour la spécialité paramédicale et cinq ans pour les sages-femmes. Les cours débuteront à partir de la première semaine du mois d’octobre au niveau de l’INPFP d’Hussein-Dey (1500 places pédagogiques), ainsi qu’à travers les différentes annexes de la formation paramédicale réparties à travers les différents Centres hospitalo-universitaires (CHU), à savoir Mustapha-Pacha, Lamine-Debaghine de Bab el-Oued et Issad-Hassani de Beni-Messous. Enfin, Mme Nebbache a rappelé, en outre, la création de nouvelles classes dans les différentes spécialités paramédicales au niveau du CHU Nafissa-Hamoud (ex-Parnet), de l’hôpital de Douéra et de l’Etablissement public de santé de proximité (EPSP) des Annassers pour renforcer la formation et l’encadrement par des enseignants spécialisés.
Yousra Hamedi
