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Me AÏT LARBI SUR LES DÉTENUS DU MOUVEMENT : «Les solutions existent pour leur libération»

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Dans un communiqué rendu public, hier, et diffusé sur sa page Facebook, l’avocat et défenseur des droits de l’Homme, Mokrane Aït Larbi, rappelle que « la libération des détenus d’opinion et la réponse aux autres revendications populaires pourraient constituer une porte de sortie de la crise politique qui mine le pays», indiquant que « la prise de décisions rapides et courageuses dans un objectif d’apaisement n’est pas une faiblesse, comme le pensent certains, mais elle traduit la force de tout État à répondre aux revendications légitimes du peuple et sa capacité à résoudre les conflits par les moyens civilisés », écrit l’avocat dans le communiqué. Et de poursuivre « tous les Algériens et Algériennes ont brandi le drapeau national et l’emblème amazigh dans toutes les villes algériennes, lors des manifestations pacifiques, et ce pour aller vers une Algérie nouvelle, une Algérie de droit, de liberté, de justice et d’égalité. La solidarité et l’unité du peuple attestent la volonté de ce dernier à bâtir un État de droit et un système démocratique », assurant que « l’emblème amazigh est un symbole de l’identité et de la culture amazghi, et que ce symbole ne pourrait aucunement rivaliser, ni entrer en conflit avec le drapeau national qui est le signe de la souveraineté nationale », lit-on dans le communiqué. Au plan législatif, maître Mokrane Aït Larbi suggère que « la loi n’incrimine pas le port de l’emblème amazigh». Il en veut pour référence à ses dires, l’article 160 de la Constitution, ainsi que le Code pénal. « Malgré la présence de textes de loi très clairs, des dizaines de citoyens ont été incarcérés dans des prisons à cause du port ou juste la possession de l’emblème amazigh», a-t-il estimé, affirmant que « les détenus d’opinion ont été accusés de porter atteinte à l’unité nationale en se référant au code pénal article 79. » D’autre part, évoquant les mesures d’apaisement pour une sortie de crise, l’avocat et défenseur des droits de l’Homme a indiqué que «des solutions légitimes sont disponibles pour mettre fin au calvaire des détenus d’opinion qui sont en prison actuellement.» D’ailleurs, l’avocat revient sur l’affaire du détenu de la wilaya d’Annaba, où le juge a prononcé la relaxe après son passage devant le tribunal. «Les juges d’instruction peuvent enquêter, ou à la demande de la défense ou du procureur ordonner que l’affaire soit classée, vu que l’infraction n’est pas criminelle», suggère-t-il enfin aux magistrats.
Med Wali

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