Le projet « chevaliers de lutte contre les drogues et psychotropes » a été lancé dimanche à la salle des conférences Miloud Tahri de Souk Ahras à l’initiative du bureau local de l’organisation (forum des jeunes d’Algérie). Au cours de la cérémonie de lancement qui s’est déroulée en présence du wali, du président de la Cour de justice et des représentants de la Gendarmerie, de la Sûreté et de la Protection civile, le président du bureau local du forum des jeunes d’Algérie, Dhia El-Hak Merabti, a indiqué que le projet comprend trois étapes dont la première porte sur la coordination avec les organismes partenaires et la seconde sur la sélection de 200 jeunes universitaires et diplômés de la formation professionnelle des 26 communes de la wilaya. La troisième étape du projet placé sous le slogan « tous responsable dans la lutte contre la toxicomanie » sera menée avec l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie et portera sur la formation de ces jeunes pendant trois mois pour ensuite engager effectivement le projet « dès le mois d’octobre prochain », a précisé Merabti. Le projet vise à rendre la société civile plus efficace et apporter des solutions en matière de lutte contre les fléaux sociaux qui menacent la cohésion de la société, a ajouté le même cadre associatif soulignant que ce groupe d’élite de jeunes à former constituera un noyau solide dont la mission sera de sensibiliser l’opinion contre le danger de ce phénomène et de former d’autres jeunes sur les plans psychologique, pédagogique, juridique, social et sanitaire. Dans son allocution à l’occasion, le wali Abdelkarim Zinaï a relevé que la toxicomanie représente un des plus horribles fléaux de l’humanité d’aujourd’hui au regard de ses effets dévastateurs sur la santé des sociétés et des esprits ainsi que sur les économies des pays, leur développement et leur stabilité. Il a également noté que le pire dans ce fléau est qu’il affecte la catégorie des jeunes qui représente la force vive de la société et du pays, invitant tous les intervenants dans ce domaine à coordonner leurs efforts pour mieux combattre ce fléau dans le cadre de la stratégie de l’État visant à protéger la santé et la sécurité des citoyens.
