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1er MAI–FÊTE DES TRAVAILLEURS / LE PRÉSIDENT TEBBOUNE, HIER, AU SIÈGE DE L’UGTA À LA MAISON DU PEUPLE : « Notre économie est forte, pas qu’un slogan »

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a marqué, hier, au siège de l’Union générale des travailleurs algériens à la Maison du peuple, la Journée internationale des travailleurs. A son arrivée à l’édifice du Boulevard Aissat Idir à Alger, le chef de l’Etat a été accueilli par le SG de l’UGTA,  Amar Takdjout, et le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb. Sur place, il a déposé une gerbe de fleurs devant les stèles commémoratives du chahid Aissat Idir et de l’ancien SG de l’UGTA, le chahid Abdelhak Benhamouda.
Devant un parterre composé par des membres du gouvernement, des cadres de l’Etat et des responsables de la Centrale syndicale, le chef de l’Etat a d’emblée rendu hommage aux travailleurs algériens. A ce titre, et après avoir été salué par le SG de l’UGTA pour ses efforts dans l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs et le relance de l’outil national de la production, le Président s’est engagé à renforcer le dialogue avec le front social. Sollicité pour relancer la réunion « tripartite », le Président a été d’accord, à condition que ce cadre soit plus pragmatique dans l’action pour ne pas retomber dans l’erreur du passé.
Un hommage appuyé du Président à cette force ouvrière sans qui, notamment, la reprise de la vie socio-économique face à la double-crise, politique (Hirak) et sanitaire (Covid), de l’année 2019, n’aurait pas été possible. Elu à la tête du pays dans ce contexte difficile, le Président ne pouvait ne pas- en quelque sorte- évoquer cette période douloureuse qui était, sur le plan politique entendre, le résultat d’une gestion kafkaïenne des affaires de l’Etat ayant failli faire basculer l’Algérie dans l’inconnu. Un peu plus de quatre année plus tard, le pays est sorti de la zone rouge et reprend son cour normal, les institutions ayant renoué avec la stabilité et l’économie est remise sur les rails. Aujourd’hui, explique le Président, l’Algérie de l’économie diversifiée a tracé sa voie et que, dès lors, il n’est plus permis de laisser les anciennes pratiques reprendre du poil de la bête. A savoir, la gestion rentière, la bureaucratie, la corruption, le népotisme, les passe-droits, l’injustice sociale etc. Une période à oublier !

Pas d’endettement extérieur
Abordant la situation économique du pays, le président de la République s’est montré ferme envers les défaitistes qui voir tout noir à l’égard desquels il a opposé un argumentaire appuyé pour dire que l’Algérie va bien. Autrement que la reprise de l’économie nationale est « bien réelle » et est loin d’être un « slogan creux ». Ainsi, et comme il fallait s’y attendre, il a confirmé les chiffres des indicateurs économiques récemment communiqués par le Fonds monétaires international, et, quelque jour après, par notre ministre des Finances. Notamment la croissance économique établie de 4,1% réalisée durant 2023 et celle attendue pour l’exercice 2024 (3,8%). C’est aussi un excédent commercial de 6,53% réalisé grâce à la hausse du niveau des exportations par rapport aux importations ainsi que des réserves de change atteignant 69 milliards de dollars. Ce n’est pas tout, puisqu’à l’horizon 2026, l’Algérie table sur un Produit intérieur brut de plus de 400 milliards USD. Plus question d’aller vers les institutions financières internationales. Ainsi, ces résultats, a rappelé le chef de l’Etat, ont valu à l’Algérie le titre de troisième force économique en Afrique, tout juste derrière l’Egypte et l’Afrique du Sud. Pour lui, notre économie est désormais basée sur l’exportation et que l’ère de la rente est révolue. Comme c’est le cas, par exemple, des carburants que l’Algérie n’impose plus désormais. Abordant l’investissement, le Président a affirmé que grâce à la nouvelle loi, quelque 100 demandes d’investissements étrangers et 7000 autres nationales ont été enregistrées. Ce qui correspond, en terme des emplois crées, à quelque 22 000 postes de travail.

Retraites : 10 à 15 % d’augmentations
Après avoir ouvert un débat avec des représentants des fédérations de l’UGTA, Abdelmadjid Tebboune a annoncé, des augmentations allant de 10 à 15 %, concernant les pensions et allocations de retraite. Ces mesures seront approuvées lors de la prochaine réunion du Conseil des ministres. A ce titre, le Président a réaffirmé, l’attachement au caractère social de l’Etat découlant des principes de la Déclaration du 1er Novembre. Considérant ces mesures comme des acquis à préserver, les représentants de l’UGTA ont salué les efforts de l’Etat, tout en affichant leur soutien au Président. « Avec vous Président », a-t-on indiqué.

L’Algérie toujours sous la menace
Par ailleurs, abordant le front extérieur, le chef de l’Etat a adressé une pique à celui qu’il désigne, sans le nommer, ancien ambassadeur en exercice en Algérie et qui, aujourd’hui et depuis quelques semaines déjà, ne cesse de verser son venin sur le pays qui l’ait accueilli pendant ses deux mandatures. Il s’agit, en tout vraisemblance, de l’ancien ambassadeur de France, Xavier Driencourt, qui a fait montre d’une incroyable hostilité envers l’Algérie dont il ne rate aucune occasion pour la dénigrer.
Synthèse Farid Guellil

Le titre de « premier syndicaliste » attribué au Président
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a été honoré, mercredi à Alger, par les travailleurs et les syndicalistes algériens, qui lui ont attribué le titre de « premier syndicaliste ». Au terme de la cérémonie de célébration de la Journée internationale des travailleurs, au siège de la Centrale syndicale à la Maison du peuple, le Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Amar Takdjout, a honoré le président de la République, au nom de l’ensemble des syndicalistes, lui attribuant le titre de « premier syndicaliste ».

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