Le salon de l’automobile d’Alger, prévu du 18 au 28 mars à Alger est attendu cette année avec impatience, que ce soit les concessionnaires, les professionnels ou les clients, le rendez-vous de cette année revête une très grande importance. Pour les concessionnaires, c’est l’occasion ou jamais de vendre le maximum de véhicules sachant que les ventes pour 2014 on connu une baisse de 20%.
Pour le simple citoyen, il peut profiter des opportunités offertes dans ce salon comme les promotions. Co-organisé par l’AC2A (Association des Concessionnaires Automobiles d’Algérie) et la SAFEX, le salon de l’automobile d’Alger se tiens annuellement au palais des expositions des Pains Maritimes depuis 1997. Evénement incontournable, le salon de l’automobile d’Alger est devenu une tradition très influente dans le marché de l’automobile algérien. Le déclin que continue à enregistrer le marché du véhicule neuf, incite les concessionnaires à faire plus d’efforts dans leurs démarches marketing, notamment à travers ce salon, où ils devront mettre à profit tous leurs atouts, afin d’attirer le plus de prospects possible sur leurs stands. Les concessionnaires tablent en effet fortement sur cette manifestation qui intervient au moment où le marché connait des difficultés de vente de véhicules neufs. Ainsi, remises, promotions, offres alléchantes (garanties, assurances) seront au rendez lors de cette traditionnelle manifestation économique.
L’événement intervient également dans un contexte particulier marqué par la production de véhicules « made in Algéria » et ce, depuis novembre 2014 avec la sortie de la première voiture Symbole de l’usine Renault de Oued Tlillat à Oran avec un taux d’intégration qui pourrait atteindre les 42%. Le salon intervient au moment où le nombre des véhicules importés a atteint 439 637 unités en 2014 contre 554 263 unités l’année d’avant, en baisse de 20,68%, selon le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis). Sur ces 439 637 véhicules importés en 2014, 417 913 l’ont été dans le cadre commercial par une soixantaine de concessionnaires activant sur le marché national, pour un montant de 5,7 milliards de dollars (mds usd), contre 529 970 pour une facture de 6,65 (mds usd) en 2013, soit une baisse de 14,3% en valeur et de 21,14% en quantité, précise-t-on de même source. La facture des importations des véhicules a, ainsi, enregistré une baisse en 2014 en s’établissant à 6,34 (mds usd) contre 7,33 (mds usd) en 2013, en recul de 13,56%. Quand au coût des importations par les particuliers, il a atteint les 640 millions usd pour 21 724 véhicules en 2014, contre 686 millions usd pour 24 293 unités en 2013, enregistrant aussi une baisse de 6,6% en valeur et de près de 10,6% en nombre. Après le record enregistré sur l’année 2012 durant laquelle les importations des véhicules avaient dépassé les 600 000 unités, les opérateurs de ce secteur avaient prévu, pour 2014, une baisse qui avait déjà été entamée en 2013 avec un recul de 3,5% en valeur et de 8,4% en nombre par rapport à 2012. À noter qu’en 2014, les marques européennes, notamment françaises et allemandes occupent toujours la tête de la liste des importations, suivies des marques japonaises et sud-coréennes.
Ines B.