«REFUSER TOUTE CANDIDATURE À LA PRÉSIDENTIELLE DES PERSONNALITÉS DE L’ANCIEN RÉGIME» : Bengrina adhère à la démarche de Karim Younès

Le président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, a exprimé son opposition à la tenue d’une conférence nationale pour le dialogue, en affirmant que le Panel de la médiation et de dialogue «fait bien son travail» et que les feuilles de route présentées par la classe politique, syndicale et les personnalités nationales «suffisent pour trouver une sortie de crise actuelle.»
Après sa rencontre, faite hier, avec les membres du Panel coordonnée par l’ex-président de l’APN, qui ne s’est pas exprimé, Bengrina a exposé sa vision politique qui, selon lui, aidera le pays à dépasser sa crise. Bengrina, qui soutient l’organisation d’une présidentielle dans les brefs délais, a proposé à cette occasion aux membres du panel «la révision de la loi électorale», et «la création d’une autorité nationale qui organise le processus électoral en toute transparence.» Dans ce contexte, Bengrina a appelé aussi à empêcher « tous les symboles du régime impliqués dans les affaires de corruption de se présenter candidats aux prochaines élections », soutient-il sans citer de noms des personnes ou les partis politiques qu’il vise. Enfin, il convient de souligner que le chef du mouvement El-Bina a exprimé son adhésion à la feuille de route de Karim Younès. Plus que ça, il a affirmé que tout échec du travail de cette instance «compliquera la situation du pays», croyant ainsi que «le travail de la commission de médiation suffit pour sortir de la crise politique».
Sarah Oubraham