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Randall Smith, professeur à l’École de journalisme de l’université du Missouri : « Mme Clinton et Trump sont mal vus par les Américains »

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Randall Smith, professeur à l’École de journalisme de l’université du Missouri, a fait savoir que Hillary Clinton et Donald Trump, deux candidats aux élections présidentielles US n’ont pas l’estime des Américains.
Les deux candidats aux élections présidentielles américaines, qui se tiendront dans deux mois, Hillary Clinton et Donald Trump, ont une mauvaise presse chez les électeurs américains.

Les deux candidats aux prochaines présidentielles US sont considérés comme étant mauvais par l’opinion américaine. Hillary Clinton, le fait d’être l’épouse de l’ancien président, Bill Clinton, joue contre elle. Les Américains gardent en lui l’image d’un président à «scandales», alors que Donald Trump a choqué l’opinion publique américaine par ses déclarations haineuses contre les étrangers et la communauté musulmane, qu’il a désignée d’être derrière les maux que vivent les États-Unis d’Amérique. C’est du moins la lecture faite par Randall Smith, professeur à l’Ecole de journalisme de l’université du Missouri, l’une des plus prestigieuses écoles de journalisme dans le monde. Néanmoins, Hillary Clinton passe mieux devant Donald Trump, a-t-il dit. Lors d’une conférence-débat, portant sur la couverture des élections présidentielles américaines dans les médias américains, organisée, hier, par l’ambassade US à Alger, Randall Smith a décortiqué les tendances des électeurs américains. Il en ressort de l’analyse du professeur à l’Ecole de journalisme de l’université du Missouri que le vote des populations d’origines étrangères et celui des femmes pèsent énormément sur le vote dans les prochaines élections présidentielles américaines. Randall Smith, ancien journaliste et lauréat du prix Pulitzer, a préféré parler de tendances pour mieux comprendre la vie politique américaine en général, et les présidentielles US en particulier. Pour Randall Smith, la tendance la plus importante qu’il faut signaler est liée au fait que «l’homme blanc» représentera une minorité face aux étrangers à l’horizon 2044. Selon lui, 1/3 des Américaines auront une origine étrangère, à l’horizon 2030. Ces changements ne peuvent passer sans influencer l’opinion des électeurs américains. Pour mieux étayer ses dires, le professeur à l’École de journalisme de la prestigieuse université américaine a cité le cas du président Barack Obama, qui est issu d’un père blanc et d’une mère noire. Randall Smith a considéré l’actuel président américain comme étant un modèle qui va continuer à dessiner l’avenir politique des États-Unis d’Amérique. En analysant les tendances électorales américaines, l’ancien journaliste primé de la prodigieuse distinction, a fait savoir que 80% des Hispaniques votent pour le compte des démocrates. Idem pour la communauté afro-asiatique qui vote pour le parti du président Obama. Quant au vote des femmes qui constitue un important réservoir de voix, il joue toujours au profit des démocrates. Selon une étude rendue publique avant-hier par The Washington Post, les électrices américaines ne portent pas dans leurs cœurs le parti républicain. Idem pour les groupes religieux, les catholiques notamment, qui préfèrent toujours les démocrates aux républicaines. Outre l’origine ethnique des électeurs, leurs sexes et leurs appartenances religieuses, Randall Smith a estimé que les questions économiques pèseront lourdement sur le courant des prochaines élections présidentielles américaines. Certains candidats n’hésitent pas à exploiter les angoisses des Américains pour accéder au pouvoir. Sur ce chapitre, Donald Trump excelle en la matière. Il surfe sur les questions du chômage, d’immigration et d’identité, des sujets qui constituent souvent l’abreuvoir des partis de l’extrême droite, a-t-il expliqué.
Hacène Nait Amara

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