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Quand la diplomatie algérienne tape sur la table

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L’Algérie veille à ce que toute la lumière soit faite sur l’affaire de la mort du ressortissant algérien Kadri Abderrahmane Ridha dit Akram en Belgique, indique, jeudi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères.b « Nos représentations diplomatique et consulaire à Bruxelles se sont mises en contact avec la famille du défunt et les autorités administratives, policières et judiciaires du Royaume de Belgique, dès qu’elles ont eu connaissance de cette triste nouvelle. Notre Ambassade ainsi que notre Consulat général à Bruxelles sont instruits à l’effet d’apporter toute l’aide et l’assistance nécessaires à la famille du défunt et de l’accompagner dans cette dure épreuve », poursuit le communiqué, soulignant que « l’Algérie exige et veille à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que toutes les zones d’ombre soient levées ».
« Le ministère des Affaires étrangères tient à présenter ses condoléances les plus attristées aux membres de la famille du défunt », a conclu le communiqué.

Le démenti de l’ENTV sur Zetchi
Dans un communiqué publié sur son site Internet et répondant à une information paru dans quelques sites, l’ENTV a démenti l’existence d’un conflit entre l’ENTV et le président de la Fédération algérienne de football (FAF) Kheireddine Zetchi. Certains articles de presse ont évoqué l’annulation d’une apparition de Zetchi lors du JT de 20h de dimanche dernier. Contrairement à son habitude, l’ENTV a démenti rapidement sur son site en précisant que l’ENTV traite toutes les institutions nationales avec la même dimension et cela dans le cadre de ses missions de service public, d’autant qui entre la FAF et l’ENTV il y a un contrat d’exclusivité pour les matchs de la Coupe d’Algérie et les équipes nationales.

Un forcené tue quatre membres de sa famille
Un homme a abattu avec une arme à feu quatre 4 membres de sa famille, hier, vendredi, dans la wilaya de M’sila, a-t-on appris auprès d’une source sécuritaire. Le drame s’est déroulé dans une maison au quartier populaire La Rocade, à l’entrée Est de M’sila, a précisé la même source, détaillant que le présumé coupable, policier de son état, exerce dans la wilaya d’Annaba. Les victimes seraient l’épouse du policier, ses parents et son frère, a-t-on noté. La même source a souligné que l’homme s’est rendu, après son forfait, aux services de la police qui indique qu’une enquête a été ouverte et qu’actuellement le mis en cause est soumis à un interrogatoire.

Le patron de l’ENIE risque la prison
Le patron du géant italien du pétrole Eni pourrait écoper d’une lourde peine de prison. Le parquet de Milan a requis une peine de huit ans de réclusion contre Claudio Descalzi dans une affaire de corruption présumée au Nigeria, impliquant Eni et Royal Dutch Shell. La justice soupçonne que sur les 1,3 milliard de dollars versés par les deux groupes en 2011 pour l’acquisition au Nigeria d’une licence d’exploration du bloc pétrolier offshore OPL-245, 1,092 milliard de dollars était des pots-de-vin. Selon l’accusation, M. Emeka Obi, un Nigérian propriétaire de la société Energy Venture Partners, aurait été chargé par l’ex-ministre nigérian du Pétrole, Dan Etete, de trouver un acquéreur pour OPL-245, un bloc qu’il s’était attribué en 1998, en le vendant à Malabu, une société qu’il détenait secrètement. Un intermédiaire italien, Gianluca Di Nardo, aurait alors mis en contact M. Obi avec Eni et son patron de l’époque, Paolo Scaroni, pour conclure l’affaire. Le parquet a également demandé, mardi au cours de son réquisitoire, une peine de huit ans de prison pour corruption internationale à l’encontre de M. Scaroni, de sept ans et quatre mois pour Malcolm Brinded, ex-directeur général de la division Exploration et Production de Shell et de dix ans pour l’ex-ministre nigérian M. Etete. Les magistrats ont également demandé des peines plus légères, quatre ans et demi de prison, pour plusieurs autres personnes impliquées dans cette affaire, ainsi que la confiscation de 1,092 milliard de dollars correspondant à la somme considérée comme un pot-de-vin.

Nouveau livre de Sarkozy
C’est le secret le mieux gardé de l’été. Nicolas Sarkozy publie, ce vendredi 24 juillet, un nouveau livre de souvenirs et de réflexions. Après Passions, sorti en juin 2019 et vendu à plus de 300 000 exemplaires, qui retraçait la période de son entrée en politique en 1975 à son élection à la présidentielle de 2007, Le Temps des tempêtes (éditions de l’Observatoire) couvre les deux premières années (2007-2008) du quinquennat de l’ancien président. Celles de la formation de son gouvernement, de son mariage avec Carla Bruni, mais aussi de la crise financière mondiale, du plan de sauvetage des banques françaises, du discours de Toulon sur la mondialisation, du Grenelle de l’environnement, de la médiation entre la Géorgie et la Russie, de la nomination de Dominique Strauss-Kahn au FMI… Nicolas Sarkozy évoque également, dans ce livre de 528 pages largement écrit pendant les deux mois du confinement, la solitude du pouvoir et la difficulté à prendre des décisions qui engageront la vie de millions d’hommes et de femmes.
Ainsi, cet extrait au début du livre : « À compter du 16 mai 2007, j’étais seul. Bien sûr, il y avait le peuple français, mais sa force collective ne s’exprime pas dans le quotidien des décisions à prendre, ou des nominations à effectuer. J’avais une équipe, des conseillers, des amis, des visiteurs du soir, mais j’étais seul à prendre et à assumer la décision finale. C’est le premier sentiment qui m’a envahi après avoir raccompagné Jacques Chirac à sa voiture et être remonté dans le bureau présidentiel qui était devenu le mien pour les cinq années à venir. Je l’avais voulu, respecté, rêvé. Maintenant j’y étais.
Comment ne pas décevoir tous les Français qui venaient de me faire confiance ? Qu’est-ce qui m’attendait ? J’ai fermé les yeux. Tout à coup, la gravité et, surtout, la solitude propre à la fonction me tombaient sur les épaules.
C’était plus brutal que je ne l’avais imaginé. » Le Temps des tempêtes sort en plein milieu de l’été, une date atypique dans l’univers de l’édition où l’on préfère consacrer juillet et août aux livres déjà en tête des meilleures ventes, aux grandes sagas lancées au printemps pour devenir des « livres de l’été » et aux préparatifs des romans de la rentrée littéraire.
Par ailleurs, les émissions de talk-show et celles consacrées aux auteurs s’interrompent pendant l’été, offrant moins de visibilité aux écrivains. Le pari de Nicolas Sarkozy et des éditions de l’Observatoire est que la notoriété de l’auteur et le succès de ses précédents ouvrages le dispensent d’une intense présence médiatique.

Mis aux poings
« Le défunt Lamine Bechichi réunissait les qualités et mérites des moudjahidine et d’hommes de lettre », Abdelmadjid Tebboune, président de la République.

Terrible et triste perte

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