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Présidentielles, le contre-pied

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Et paf ! Les médias occidentaux, notamment français, qui ont entretenu ces derniers temps, la rumeur d’un report des élections présidentielles dans notre pays, en ont eu pour leur grade. Ils ont reçu l’annonce de notre Présidence de la République comme une gifle. Tous ces médias titraient, hier, sur la « surprise ». Ils travaillaient sur un report à la « sénégalaise ». Ils ont eu droit à son contraire. Ils ont eu droit à une anticipation de nos élections présidentielles. Ceux qui ont toujours cherché le moindre prétexte pour provoquer le désordre en Algérie, l’annonce, jeudi dernier, des élections anticipées, les laissent pantois. On les sent dépités. Tellement dépités qu’ils changent de langage. « L’Algérie a décidé » écrivaient hier certains d’entre eux. D’autres mettaient le mot : anticipées, entre guillemets. Quelle malveillance ! Quelle façon de Présidentielles, le contre-pied le journalisme ! Quel relent colonialiste envers l’Algérie ! En retour, ils auront droit à notre profond mépris de citoyens algériens et fiers de l’être. L’Algérie avance. Leur acharnement et leur ressentiment en sont la meilleure preuve ! Écartons-nous de ces milieux cloaques et revenons sur le plus important. Sur la décision d’anticipation au 7 septembre prochain, des élections présidentielles décidées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Avec convocation du corps électoral le 8 juin prochain. D’abord, il faut dire que c’est la deuxième fois depuis l’Indépendance que l’Algérie connait des élections présidentielles anticipées. La première fois c’était suite à la démission, en 1998, du président Liamine Zeroual. Or cette fois, sans aucune vacance, une anticipation est annoncée. Un président qui écourte son mandat sans raison apparente, c’est unique dans le monde. Comme hypothèses, on peut avancer le souci d’éviter un calendrier astreignant du scrutin. On peut également avancer une manière de tordre le cou à la rumeur du report. Ceci dit, l’autre question que tout le monde se pose est de savoir si le président Tebboune sera candidat à sa succession ? S’il est vrai qu’il a honoré ses 54 engagements, l’Algérie n’est pas au bout de ses capacités en termes de développement. En utilisant le langage des architectes, disons qu’il a fini les études, le terrassement et les fondations. Maintenant, il lui reste à passer à la phase suivante du développement du pays. Et bien d’autres objectifs supérieurs sur le plan économique et social aussi bien que politique. Il est probable que Tebboune entendra le souhait exprimé, lors de sa rencontre avec les directeurs des médias nationaux, par le moudjahid et président du Sénat, Salah Goudjil, de voir le chef de l’État briguer un second mandat. L’Algérie et les Algériens ont encore besoin de ses services. Le seul point « négatif » -si cela peut satisfaire les détracteurs- de cette décision, a trait…aux congés d’été que le personnel politique ne peut pas avoir cette année !
Zouhir Mebarki

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