Accueil ACTUALITÉ POUR L’ANNULATION DU BEM : Le SNTE sollicite l’intervention du Président

POUR L’ANNULATION DU BEM : Le SNTE sollicite l’intervention du Président

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Après l’association des parents d’élèves, c’est autour du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) de déposer une demande officielle pour appeler à l’annulation des épreuves du Brevet de l’enseignement moyen. Un recours étant déposé auprès de Mohamed Ouadjaout, ministre de l’Éducation. Désormais, c’est le Chef de l’État lui même qui est sollicité à l’effet de revoir la décision du report de cet examen au mois de septembre prochain. Dans sa lettre adressée au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le SNTE a expliqué que le maintien des épreuves du Bem après plus de 6 mois d’arrêt de cours pourrait porter préjudice aux élèves concernés. Pour lui, le maintien des épreuves à la troisième semaine de septembre est un grand risque à prendre, et dont les conséquences «  semblent  » ne pas être mesurées. Plus pessimiste, le syndicat prédit, dans le même document, un grand taux d’échec à cet examen pour des raisons, signale-t-il, «  psychologique, pédagogique et technique » ajoutant que « ni la réalité et ni la logique », ne donnent la chance «  à nos enfants de réussir ». « Être coupé pour une période de plus de 6 mois du climat des études et de l’école, engendrera chez l’élève un sentiment de peur et de panique le jour des examens ce qui le poussera certainement à l’échec », a insisté la même source. Pour ce qui est de la question pédagogique, le SNTE a estimé qu’il est impossible d’évaluer le véritable pourcentage en matière d’avancement des programmes, soulignant que beaucoup d’enseignants n’ont pas dispensé tous les cours prévus durant le premier et le deuxième trimestre. Cet état de fait ne fait que renforcer les inquiétudes du syndicat qui se dit très préoccupé pour l’avenir des élèves qui risquent d’être examinés sur des leçons qu’ils n’ont pas eues en classes. Il faut dire que si pour le moment aucune réaction officielle n’est décidée dans ce sens, tout laisse croire que les autorités pourraient répondre favorablement aux différents appels d’enseignants, parents d’élèves et de syndicats. Bref, un appel de tous les partenaires sociaux de l’Éducation. Ce qui justifie en tout cas cette réflexion, c’est sans nuls doutes les déclarations du chef de l’État lors d’un entretien qu’il avait accordé à des médias nationaux en début de ce mois courant. Le président Tebboune avait insisté seulement sur la tenue des épreuves du BAC soulignant que « des solutions allaient être trouvées concernant le BEM et l’examen de cinquième  ». De son côté, le ministre de L’Éducation, Mohamed Ouadjaout, avait expliqué que la situation sanitaire actuelle ne permet pas l’organisation de l’examen du BEM à son échéance fixée ; d’où la décision de son organisation durant la deuxième semaine du mois de septembre prochain. Plus précis, Ouadjaout avait ajouté que les épreuves seront basées sur ce qui a été dispensé en classe comme enseignement lors du 1er et 2e trimestres de l’année scolaire 2019/2020, annonçant que les établissements scolaires ouvriront leurs portes pour une durée admissible si les conditions le permettent avant le déroulement des épreuves pour assurer aux élèves une révision et une prise en charge psychologique de manière à les préparer aux examens.
Ania Nait Chalal

ÉCOLES PRIVÉES
Les parents contraints de payer les frais du 3e trimestre
Alors que les cours ont été suspendus le 12 mars dernier, soit vers la fin du 2eme trimestre, et ce dans l’ensemble des établissements scolaires du pays, les écoles privées, également concernées par cette décision, tentent d’obliger les parents d’élèves à payer les frais du 3e trimestre. Une mesure « abusive» que tente de dénoncer le collectif des parents d’élèves scolarisés dans les écoles privées, nouvellement créées, en s’adressant au ministre du secteur, Mohamed Ouadjaout. Selon ce collectif, les écoles privées usent de « menaces et chantage » sur les parents pour qu’ils payent les frais du 3e trimestre lors duquel les cours n’ont pourtant pas eu lieu. « Ils menacent de ne pas maintenir l’enfant scolarisé dans leurs établissements à la prochaine rentrée, de la rétention de ses bulletins précé- dents, de ses attestations de passage, et de son dossier scolaire», révèlent les contestataires qui appellent le ministre du secteur à intervenir pour trouver des solutions et mettre fin à ce litige.
Ania N. ch.

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