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ACTIVITÉS D’IMPORTATION : Introduction d’un nouveau cahier des charges

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Le ministre délégué au Commerce extérieur, Aïssa Bekaï, a annoncé l’introduction d’un nouveau cahier des charges organisant et régulant les activités d’importation, aux fins de réguler la balance commerciale du pays dont l’analyse révèle que l’économie nationale rencontre des difficultés à s’adapter aux échanges internationaux. S’exprimant, hier, sur les ondes de la radio algérienne chaîne 3, Aïssa Bekaï a indiqué que le pays est contraint actuellement à une «  double dépendance  », celle de l’approvisionnement du marché intérieur vis-à-vis des marchés extérieurs, ainsi que par rapport à la manne pétrolière. «  L’Algérie n’a pas de part dans la division internationale du travail provoquant, dit-il, des répercussions sur notre monnaie et notre économie ». Et afin de faire face à cette situation et en réparer les dysfonctionnements, il va s’agir, annonce-t-il, de se pencher sur deux inconnues de cette équation, que sont les importateurs et les exportateurs, à l’origine de «  beaucoup de perturbations  », d’où l’idée d’introduire, à leur niveau, la spécialisation en élaborant à leur intention un cahier des charges devant définir leurs obligations et leurs devoirs respectifs. À titre d’exemple, l’intervenant de la Radio s’étonne que le registre du commerce attribué à ces derniers comprenne une « panoplie d’activités », leur accordant une large permissivité dans l’acte d’importer. «Aujourd’hui, un monsieur importe des légumes secs, le lendemain des pneus et, plus tard, de la quincaillerie  », illustre-t-il ses propos. Selon Bekaï, il s’agit de limiter le champ d’intervention de ces opérateurs en les spécialisant. Ce qui, tient-il à préciser, ne vise pas à leur limiter ou à leur interdire l’importation ou l’exportation de produits relevant de leur champ de compétence, notamment «  dans le respect des règles de transparence, de concurrence et de qualité ».

Surfacturation : « Un crime et un attentat Contre notre pays »
Abordant un phénomène en vogue chez nos opérateurs du commerce extérieur, et faisant état d’un déficit de 1,5 milliard de dollars de la balance commerciale, M. Bekaï s’est exprimé au sujet de la surfacturation. Pour lui, il s’agit d’un dossier à scinder en deux parties : la réduction de la facture d’importation passe, dit-il, par celle de la lutte contre ce phénomène, qualifié de « crime et d’attentat contre notre pays », et par le respect des engagements internationaux. Relevant les défaillances constatées dans les textes législatifs et réglementaires organisant le commerce extérieur, le ministre signale que ces dernières vont être revus en profondeur, et être, parallèlement, suivis par un travail portant sur les moyens d’investigation et d’aggravation des sanctions pour les faits constatés.
Sarah O.

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