Des femmes palestiniennes et sahraouies, des guerrières et militantes engagées pour la liberté et la dignité de leurs peuples, palestinien et sahraoui, c’est des femmes qui méritent d’être honorées durant cette journée dédiée à travers le monde à la femme. Elles luttent pour leurs droits à l’existence, la liberté, en brisant les chaînes d’un système colonial, sioniste d’apartheid en Palestine et expansionniste, celui de l’occupant marocain au Sahara occidental. Ainsi, le 8 mars constitue une halte pour les femmes se trouvant sur des terres colonisées pour se rappeler les souffrances infinies que ne cesse de leur infliger l’occupant et de dénoncer ses agissements inhumains dans les territoires occupés, où l’honneur et la dignité de la femme sont bafoués au quotidien, depuis des décennies, dans le but de les dissuader, en vain, de croire en la lutte seule garant pour accéder à la liberté et à l’indépendance. Cette image de douceur, sensibilité n’est plus présente chez elles, l’horrible pour des hommes est vécu au quotidien par des femmes militantes qui cherchent juste à se débarrasser de l’oppression de l’occupant et vivre dignement. Une statistique a été publiée qui inclut la contribution directe des femmes à la confrontation avec la profession au cours des sept dernières années. Selon cette statistique, 1100 femmes ont été arrêtées depuis 2015, tandis que 32 femmes sont maintenant détenues dans des prisons d’occupation, y compris une jeune fille de 16 ans. À cet égard, il faut noter que les femmes en général représentent la mère, la sœur et la femme des milliers de détenus actuellement et de martyrs au cours des sept à dix dernières décennies, depuis le début de l’offensive coloniale sioniste en Palestine. Il y a aussi une présence visible et directe des femmes dans divers domaines de conflit. Combattant la judaïsation et la colonisation, ainsi elle se trouve en défense de la mosquée Al-Aqsa. Prenons exemple de Khadija Khaouis, qui a été arrêtés « 28 fois », est un titre et un symbole d’associations avec leurs frères résilients pour affronter les projets du judaïsme et la falsification de l’histoire, et de chercher à diviser l’Al-Aqsa et le Mont du Temple en général, temporellement et spatialement. Les grands dirigeants palestiniens tout au long de la révolution palestinienne ont engendré des femmes palestiniennes une mère, une sœur, une fille et une épouse Et en tant que détenues et martyres, comme les hommes, ont contribué à tous les postes de travail en lutte avec efficacité, Les forces nationales et islamiques ont apprécié l’arrestation des femmes palestiniennes, les violations, la torture psychologique et physique, la privation, la déportation, la détention à domicile, la détention préventive, la punition, la répression et le racisme de la Puissance occupante au cours de leur création et de leur travail. Depuis le début de la révolution sahraouie en 1970 contre la colonie espagnole, les femmes sahraouies se sont engagées dans la lutte et y ont participé avec enthousiasme, exprimant également leur rejet de l’occupation, organisant et participant aux manifestations, coudre des drapeaux, casser des fusils et établir une base de masse embrassant les idées du Front Polisario comme représentant du peuple sahraoui. Leur lutte aboutit à l’expulsion du colonisateur espagnol des territoires sahraouis. Le don des femmes sahraouies n’était pas seulement un aspect unique de la lutte politique, mais aussi leur voix a été pour porter et transmettre la souffrance du peuple sahraoui et défendre leur juste cause. Maryam Ment al-Hassan, Aziza Ibrahim et Oum Roqiya Abdullah étaient des femmes qui se sont battues avec leurs voix et qui ont chanté à la vie sahraouie,la révolution et révolte du peuple sahraoui. Leurs chansons continuent d’insuffler au public un esprit de lutte, d’enthousiasme et de force. Les femmes sahraouies continuent de lutter contre l’occupation marocaine et contre les complots de l’ex-colonisateur espagnol. La Journée internationale des femmes constitue aussi une occasion pour les femmes sahraouies d’être fières de leurs sacrifices et de leur lutte sans merci contre l’occupant marocain qui ne cesse d’accroître ses violations dans les territoires occupés. Elles sont à la fois le pilier de la famille sahraouie dans l’éducation d’une génération aspirant à l’indépendance et à l’émancipation du joug colonial, participent dans la vie politique et occupent des postes de responsabilité. L’histoire a enregistré des noms de femmes sahraouies écrits en lettres d’or qui resteront immortels dans les annales de la lutte sahraouie pour la liberté.
M. Seghilani
