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Ould Kaddour exige des responsables de Sonatrach de cesser d’utiliser la langue de bois : « Je veux connaître le problèmes qui empêchent le secteur des hydrocarbures d’avancer ! »

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Le P-Dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Keddour a été très dur, et en même temps très franc, avec des responsables lundi dernier, lors du Colloque sur la sous-traitance industrielle. Il a déclaré qu’il n’était pas venu pour perdre son temps et écouter la langue de bois, mais pour être à l’écoute des problèmes et des obstacles que rencontre la sous-traitance dans le secteur des hydrocarbures. En effet, le patron du groupe énergétique national Sonatrach, pris de colère, a surpris l’assistance, autour d’une table ronde sur ce que peuvent apporter les entreprises nationales comme produits locaux en matière de la sous-traitance, en se levant brusquement pour s’adresser aux représentants des sociétés nationales et des conférenciers d’un ton furieux: « Je ne suis pas venu ici pour perdre mon temps et écouter la langue de bois…Je veux savoir quels sont les obstacles et les problèmes qui empêchent les entreprises nationales de contribuer dans le secteur des hydrocarbures ». Dès qu’il a prononcé ces propos, il s’est éclipsé avant de revenir quelques minutes plus tard tout en répétant la même remarque: “Je ne veux plus de langue de bois. Je veux savoir vos problèmes et ce que vous pourriez apporter à l’industrie des hydrocarbures”. Lors d’une conférence de presse qui a suivi cette rencontre, Ould Kaddour a révélé que Sonatrach s’attelait à renégocier le montant du projet gazier Tinhert dans la wilaya d’Illizi (près d’In Amenas) accordé provisoirement à la société britannique Petrofac pour un coût de 600 millions de dollars. à une question d’Echorouk sur ce projet, il a expliqué que le marché en question contient les travaux liés au réseau de collecte de gaz, ce qui est inacceptable à ses yeux, dans la mesure où il y a des entreprises algériennes qui sont à même de réaliser ce volet.
Z.S. Loutari

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