Accueil ACTUALITÉ ORAN : Les travailleurs de la SERA sans salaire depuis huit mois

ORAN : Les travailleurs de la SERA sans salaire depuis huit mois

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Sans salaire depuis huit mois, les travailleurs de la société des routes et des aérodromes (SERA), sont toujours dans l’expectative et leur situation n’a toujours pas changé. Aujourd’hui et alors que le mois sacré de Ramadhan approche à grands pas, ils risquent de se retrouver sans ressources si une solution n’est pas mise en branle par les autorités de tutelle.

Samedi, ils ont observé un sit-in devant le Siège de la wilaya, pour tenter d‘attirer l’attention du wali et les responsables du secteur sur leur situation, qui, selon eux, reste floue. Un des protestataires dira à ce propos : «comme vous pouvez le constater, nous nous apprêtons à passer le mois de Ramadhan sans salaires. Nous sommes désormais dans une situation critique. Même le ministère de tutelle n’a  pas trouvé  une solution pour faire relancer les projets qui permettaient à l’entreprise d’avoir un plan de charge et remporter des projets », dira-t-il avant d’ajouter: «notre souhait est de savoir quel sort on réserve à cette entreprise qui était pourtant prospère. Nous voulons être fixés sur notre sort pour savoir de quoi sera notre lendemain. Nous laisser comme ça livrés à notre triste sort est inadmissible ». Par ailleurs, des sources ont indiqué que les travailleurs et pour faire entendre leur voix, ont durci leur mouvement en procédant à la fermeture de l’accès de la direction de l’entreprise au staff de la direction.
« Nous attendons qu’il dépose son bilan et qu’il parte car il a donné l’impression d’être un liquidateur plutôt qu’un gestionnaire en mesure de remettre à flot l’entreprise », diront des travailleurs avant d’indiquer qu’ils attendent toujours que la tutelle tienne sa promesse en élaborant un plan de sauvetage de l’entreprise qui draine une longue expérience et qui est, apparemment vouée à la faillite si une solution urgente ne vienne pas la sauver.

34 constructions illicites démolies à Ain El-turck
Des constructions illicites,  érigées à Cap Falcon, dans la daïra d’Aïn El-turck,  ont été démolies, en ce début de semaine a-t-on appris de sources proches de l’administration communale.    Cette opération s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le phénomène des bidonvilles dans cette daïra côtière et cible toutes les constructions illicites sur le littoral balnéaire. Au total 34 constructions ont été démolies. 15 constructions érigées à Cap Falcon, 16 à El Ançor et 3 à Bousfer.  « Les démolitions ne vont pas cesser et vont cibler les nouvelles et les anciennes constructions illicites recensées dans la daïra, en vue de nettoyer la zone côtière et la protéger du phénomène de la bidonvilisation », ont indiqué nos sources. La construction de l’espace du littoral,  pourtant protégé par plusieurs lois,  a participé à l’érosion de la bande sableuse et à la régression de l’activité touristique balnéaire dans la région.  Pour un grand nombre d’occupants de ces constructions illicites, la seule justification qu’ils avancent justifier leur acte est leur « droit au logement ».
Il y a lieu de noter que suite aux dernières opérations de relogement, le nombre d’habitations illicites a explosé au niveau de la bande côtière d’Oran ce qui a poussé les responsables locaux à réagir et à décider des opérations de démolition. Par ailleurs, nous avons appris que les constructions illicites réalisées sur une terre agricole à Bousfer ont été démolies. En effet, comme nous l’avions rapporté dans l’une de nos précédentes éditions, les services agricoles de la daïra d’Aïn El-turck, sitôt informés du morcellement d’une Exploitation agricole collective et la cession de lots de terrain à bâtir, ont pris les mesures nécessaires pour protéger le foncier agricole et démolir les fondations en voie de construction.
Slimane B.

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