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MAKRI, SAHLI ET BELAID SUR LE TERRAIN : Les partis font dans la redondance

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Les jours de campagne se suivent et presque se ressemblent pour les chefs de partis. Des meetings en majorité avec des militants et sympathisants de leurs formations respectives et surtout des thèmes et des arguments électoraux qui reviennent à chaque fois. À la clé, les causes palestinienne et sahraouie, le premier novembre 1954, ainsi que les échecs des deux dernières décennies. À partir de Béchar, Abderrezak Makri, président du Mouvement de la société de la paix (MSP) a abordé en premier lieu les questions de relations internationales en fustigeant les États qui pratiquent ou qui appellent à la normalisation des relations diplomatiques avec l’occupant des terres palestiniennes ; Israël. Il cite, à ce titre, l’Égypte, la Jordanie et encore le Maroc. Il a rappelé, dans ce sens, la position constante de l’Algérie de soutenir le droit des peuples à l’autodétermination, d’où son soutien à la cause du pays frère le Sahara occidental.
Dans un autre registre, Makri est revenu sur la référence de sa formation politique qui consiste en « l’appel du 1er novembre 1954, étant le dénominateur commun ayant rassemblé tous les Algériens tout au long de l’histoire du pays ». Il a réitéré l’appropriation du MSP des principes de cet appel historique de faire de l’Algérie une « République démocratique et populaire, conformément aux principes de la Religion musulmane ». Au volet économique, ce responsable politique a mis en exergue les capacités de notre pays « à réussir non seulement l’autosuffisance en matière de produits agricoles, notamment, les céréales mais aussi d’exporter comme cela fut le temps par le passé ». Nos capacités sont aussi « énormes pour développer le tourisme, particulièrement dans le grand Sud », a-t-il ajouté. En visite à la wilaya de Blida (commune de Ben Khelil), le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a insisté sur l’impératif de saisir l’échéance électorale du 12 juin prochain pour sortir avec une Assemblée populaire nationale forte, composée de députés intègres et compétents. Il a exhorté les acteurs du Hirak populaire de « transformer ce mouvement national de la simple contestation dans les rues à une force de fabrication des décisions au sein des Institutions ». Emboîtant le pas au MSP, Sahli a mis en avant sa proposition « d’organisation d’une conférence pour un dialogue nationale juste après les élections, qui regrouperait tous les courants politiques du pays ». Un dialogue qui devrait mettre fin aux divisions créées ces dernières années. Pour le premier responsable de l’ANR, le problème majeur de l’Algérie n’est pas politique. « Les grands défis pour notre pays actuellement sont économique, social et sanitaire », a-t-il précisé. La wilaya d’El-M’Gaïer a été hier la destination du président du Front El-Moustakbel, Abdelazizi Belaïd. Il s’y est félicité du processus d’édification des Institutions de l’État initié l’année passée par l’élection du président de la République et qui devrait être poursuivi par l’élection d’une Assemblée législative. Belaïd a saisi cette occasion pour faire la promotion de la liste de son parti qui propose « des candidats compétents et capables de relever les défis de développement de cette nouvelle wilaya dans les différents domaines ». Il y est revenu également sur son programme qu’il qualifie « d’ambitieux et qui vise à rebâtir ce qui a été détruit durant les 20 dernières années ». Le leader d’El-Moustakbal a, par ailleurs, mis en garde contre « ceux qui tentent de semer le doute particulièrement en milieu des jeunes et de menacer la stabilité du pays. Une condition sine qua non pour l’édification des Institutions et pour la pérennité de la Nation », a-t-il souligné. S’adressant aux opposants au processus électoral, il les a invités à « donner des solutions réelles aux problèmes du pays au lieu de rester en l’opposition négative ». Il a évoqué, au passage, les vertus du dialogue, seul moyen surtout et de lever les différends, de rapprocher les visions, dans l’objectif de faire sortir le pays de ses problèmes. Belaïd a, enfin, mis l’accent sur deux valeurs de sa formation politique, à savoir : « la morale politique et le respect de l’être humain en général et le citoyen algérien en particulier. Des valeurs qui doivent être respectées par les élus avant les électeurs».
Lyes Ayoub

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