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LES MODESTES BOURSES ENTREVOIENT UN MOIS SACRÉ « CLÉMENT », DE « L’ABONDANCE » ET DES « PRIX ABORDABLES » : Le Ramadhan de toutes les attentes

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Une virée hier dans les marchés de proximité, nouvellement installés à l’occasion du mois sacré de Ramadhan, a suffi pour faire un constat, certes, pas encore parfait, mais assez rassurant quant  aux prix des denrées alimentaires essentielles, pour cette période de jeûne qui n’est pas toujours facile pour le citoyen moyen.
Les foules commençaient déjà à affluer, hier à la veille de ce mois particulier pour l’ensemble des Algériennes et Algériens, au niveau du marché de la « Place des Martyrs » dans la capitale Alger. Était-ce une illusion, que de constater l’engouement des acheteurs et la bonne humeur des commerçants ? Certes, les prix de certains produits ne semblaient pas avoir bougé d’un pouce, mais d’autre part, il y avait d’assez bonnes affaires dans d’autres stands. Parfaitement, malgré les 360 dinars d’un kg de banane, ce qui demeure assez cher pour les modestes bourses, l’on pouvait se consoler chez le vendeur de poulet, qui affichait 460 dinars le kg. Nous sommes loin des 800 dinars qui ont hanté les Algériens des mois durant. Même cas pour l’œuf, qui dans un passé récent avait atteint les 25 dinars l’unité, son prix hier était de 16 dinars. Il y a en soi une nette baisse, même si la datte, un produit pourtant « local » et prisé durant le Ramadhan, s’affichait entre 600 et 700 da, pour un produit de bonne qualité. La tomate a également montré une certaine réticence à plus de clémence aux yeux des consommateurs présents, avec un 130 DA, que les citoyens espèrent voir diminuer durant ce mois sacré. Certes, le camembert était lui aussi assez orgueilleux, du haut de ses 350 DA, le café également était trop fier, pour pouvoir descendre du podium, il s’est vendu à pas moins de 250 le kg. Cependant, il ne faut pas trop s’alarmer, la viande, chez le boucher, se vend bel et bien entre 1200 et 1300 DA, c’est bien réel !… cette fois-ci, ce n’est pas un mirage. Les témoignages recueillis, çà et là, sont largement significatifs. « L’État a promis de contrôler les prix », disent certains, alors que d’autres espèrent « que ceux qui profiteront sur le dos des citoyens seront sévèrement punis ». Une certaine inquiétude se lisait sur le visage de certains citoyens, ne sachant vraiment pas « à quoi s’attendre ». Mais bon, lorsqu’on sait que, sur instruction du président Abdelmadjid Tebboune, aucune atteinte au bien-être du citoyen ne sera tolérée au cours de ce mois synonyme de bonté et de miséricorde, et eu égard aux initiatives répétées du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, sur le pari tenu de stabiliser les prix, les voyants semblent au vert… constat des courses, du bon et du moins bon, des rires et des pleurs, l’optimisme face à l’incertitude, mais l’état d’esprit est visiblement meilleur, l’espoir est donc permis. D’autant plus que selon des témoignages, certains marchés périphériques de la capitale, affichent des prix encore meilleurs. « Hier, j’étais à Bachdjerrah, les prix étaient largement plus bas », confient deux sexagénaires accostés au niveau du marché. Selon eux, « il faut dénicher l’endroit où il y a de bonnes affaires ». Mais en réalité, il faudra attendre quelques jours, avant d’établir quelconque « rapport ». La volonté des pouvoirs publics est palpable, plusieurs indicateurs nous laissent penser que le meilleur est à venir. En parlant d’avenir, si amélioration il y a, durant ce Ramadhan, et que l’approvisionnement des étalages sera au rendez-vous, il faudra en faire une tradition, tout au long de l’année, pas uniquement durant cette période singulière pour toute la population.
Hamid Si Ahmed 

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