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LE FFS SE DÉMARQUE DE LA RÉSOLUTION FINALE DE LA CONFÉRENCE DE LA SOCIÉTÉ CIVILE : «Le parti n’a pas été associé à la rédaction du document»

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Le FFS a tenu, hier, dans un communiqué rendu public, à apporter des clarifications sur sa participation, samedi dernier, à la rencontre de la Safex réunissant la société civile, les acteurs politiques, ceux s’inscrivant sur la voie d’une présidentielle et ceux prônant un processus constituant pour le règlement de la crise.

Affirmant que les représentants du FFS à la conférence de la Safex«n’ont pas été associés, ni de près ni de loin, à la rédaction de la déclaration finale de cette rencontre », le parti rappelle qu’il «n’avait accepté de participer que parce que la réunion devait se limiter à des échanges dans le cadre du dialogue » précise-t-il. Le FFS a pris part à la rencontre de la Safex, initiée par la dynamique de la société civile qui s’est réunie le 15 juin dernier, un conclave qui a vu la participation d’acteurs politiques, représentants, l’alternative démocratique, dont le FFS, prônant un processus constituant, pour le règlement de la crise et ceux composant le Forum pour le changement dont son coordinateur est l’ex-diplomate Abdelaziz Rahabi, recommandant une présidentielle comme voie de règlement de la crise. Rappelant que le FFS « a toujours préconisé le dialogue transparent pour résoudre la crise multidimensionnelle », le plus ancien parti d’opposition souligne que « c’est à ce titre qu’une délégation du FFS a pris part à « la rencontre de la société civile (du 24 août à la Safex :Ndlr)» lit-on, dans le communiqué parvenu, hier, à notre rédaction. Alors que la conférence des dynamiques de la société civile réunie le 15 juin dernier s’était fixée, pour rappel, l’objectif de rassembler la classe politique autour d’une démarche consensuelle devant permettre le règlement de la crise, a réussi certes samedi dernier, à faire rencontrer, pour consultation, pour la première fois, les acteurs et personnalités politiques, composant deux pôles, chacun d’eux, porteur d’une option politique divergente de l’autre, une présidentielle et une constituante, pour le règlement de la crise. Le FFS a exposé, lors de sa participation au conclave de la Safex, « son analyse de la situation politique du pays et présente» poursuit la même source, «les voies et moyens de sortir le pays de cette crise » indique le FFS, hier. Alors que la réunion de la dynamique de la société civile devait être un rendez-vous d’échange et de discussions entre les participants, sans qu’elle soit sanctionnée par un document, comme l’ont souligné aux médias, des participants, de la société civile et de la classe politique, en marge de la réunion de la Safex, sans manquer de saluer la proposition adoptée relative à la mise sur pied d’une commission pour rapprocher les points de vue, en vue de dégager une démarche consensuelle. Alors que la conférence a adopté la proposition de la mise en place d’une commission de coordination et de suivi, chargée de produire un document s’appuyant sur les convergences entre les plateformes de la rencontre du Forum pour le changement du 06 juillet dernier, à Aïn Bénian et le document qu’adopteront les membres, dont le FFS, de l’alternative démocratique, au terme de leur conférence prévue le 31 août prochain, à Alger, hier, le FFS a réagi, au communiqué final de la rencontre de la Safex, pour se démarquer de son contenu, en apportant les clarifications précitées. Dans son document final, la dynamique de la société civile a indiqué, dans son axe 2 consacré à la démocratie, qu’il faut, « renforcer la souveraineté populaire via un processus d’élections libre et crédible en fournissant les mécanismes et les garanties nécessaires» lit-on. Concernant la question du dialogue mentionnée dans l’axe 3 par les rédacteurs de la déclaration finale, ces derniers indiquent « oui, à un dialogue sérieux, responsable et souverain qui nécessite de créer un climat politique par l’adoption de mesures de confiance, laquelle est absente » citant libération des prisonniers d’opinion, levée des restrictions sur les espaces publics, libération des médias et la levée du siège de la capitale.
Le FFS a dans sa réaction, hier, sur le communiqué final sanctionnant la conférence de la Safex mis en avant «la nécessité primordiale d’engager une véritable transition démocratique » et « un processus constituant souverain » répondant, précise le FFS « aux revendications du mouvement révolutionnaire pacifique » qui est exigé, poursuit la même source « le changement radical du système et l’avènement de la deuxième République basée sur le droit et la démocratie » souligne le FFS. Cela étant, poursuit le FFS, ce dernier « tient à informer l’opinion publique qu’il n’a pas été associé, ni de près ni de loin, à la rédaction de la déclaration finale de cette rencontre » à laquelle, poursuit-il « il n’avait accepté de participer que parce qu’elle devait se limiter à des échanges dans le cadre du dialogue » conclu le plus ancien parti de l’opposition.
Karima Bennour

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