Dans un message à l’occasion de la Journée nationale de la presse, célébrée le 22 octobre, le Président Bouteflika a réaffirmé son attachement à la liberté en général et à celle de la presse en particulier, exhortant les journalistes à « transmettre la vérité et rien que la vérité. »
Le Président Abdelaziz Bouteflika a mis en garde sur les dangers des médias électroniques. À cet effet, le Président a déclaré que les médias électroniques diffusent des informations subversives sur Internet, menaçant la stabilité du pays, ou incitation à la violence directe, pour attaquer ouvertement l’Algérie. Ceci pour déstabiliser la situation, en diabolisant l’Algérie par des informations déformées. Le président Bouteflika a exhorté la presse nationale à ne jamais perdre de vue l’Algérie en tant que pays, État, tout en mettant en valeur le respect du peuple algérien. Par ailleurs, le Président a souligné que l’Algérie est aujourd’hui confrontée à de nombreux défis, tant pour la préservation de sa sécurité et de la stabilité, dans un environnement marqué par des tensions, et pour l’achèvement de son processus réformé sur la voie de l’édification économique, sociale, culturelle et politique. Bouteflika estime que la presse nationale constitue, face à tous ces défis, un acteur influent dans le façonnage de l’opinion publique et la mobilisation des énergies et des volontés. Pour le Chef de l’État, les médias nationaux constituent, face à ces défis, un acteur influent dans la décision de l’opinion publique et la mobilisation des énergies et la volonté.
Par ailleurs, il a déclaré que tous ces acquis, nouvellement instaurés ou formellement confirmés par l’amendement constitutionnel, visent à conforter les étapes positives que nous avons franchies dans la matérialisation sur le terrain du Code de l’information, notamment l’institution de l’Autorité de régulation de l’audio-visuel (Arav). Il a déclaré que sur la base de ce principe, ces règles et limites, vous me trouverez toujours à vos côtés, la défense de vos droits pour la promotion de votre travail. Par ailleurs, Bouteflika a souligné que les médias électroniques sont devenus le sujet de réflexion pour sa réglementation dans d’autres pays. À cet effet, il affirme que les journalistes, les fonctionnaires de l’État et la société civile doivent mûrement réfléchir à la question dans notre pays. D’autre part, il a déclaré que «je saisis cette occasion pour demander à la société de la presse écrite et les autorités publiques concernées à travailler ensemble pour accélérer la mise en place de l’Autorité de régulation de la presse écrite, prévue par la loi. Ainsi, le Chef de l’État a exprimé le souhait que «cet Organe constitue un espace pour établir une meilleure compréhension entre le gouvernement et la presse écrite, et d’améliorer ses performances, non seulement en termes de liberté d’opinion, la diversité des idées et des convictions, mais aussi pour la consolidation de la certitude que nous sommes un seul peuple, et que nous n’avons pas une autre nation que l’Algérie indépendamment de nos convictions». Aussi, le Président de la République a déclaré que «l’Algérie a adopté une législation, dont nous pouvons être fiers, permettant à notre pays d’avoir une position importante en termes de reconnaissance et de consécration de la liberté de la presse.
Par ailleurs, il a affirmé qu’il était de son honneur d’accepter le prix du Président de la République pour le journaliste professionnel ayant pour thème «Les Femmes algériennes, base de l’économie et développement social. Le chef de l’État a saisi cette occasion pour rendre hommage aux femmes algériennes quant à leur combat dans la société, tout en pensant aux femmes héroïques qui avaient grandement contribué à la glorieuse Révolution de Novembre. Par ailleurs, le président Bouteflika a ajouté qu’en Algérie les femmes ont marqué leur présence, et montré leur efficacité dans tous les domaines. Elles ont fait preuve de résistance et de courage à chaque fois que l’Algérie a été confrontée à des situations extrêmement difficiles.
Synthèse Lazreg Aounallah
