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FORMATION PROFESSIONNELLE : L’orientation, cette source de stress pour les candidats

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De nombreux chercheurs de formation trouvent, aujourd’hui, des difficultés pour choisir leurs spécialités favorites. D’ailleurs, l’orientation professionnelle, telle qu’elle s’exerce actuellement, constitue une source de stress pour les candidats à la formation. De nombreux jeunes en effet se retrouvent «contraints» à choisir une spécialité qui ne leur convienne pas finalement.

En effet, plusieurs lycéens sortis de l’école ou chercheurs de stage ou formations, rencontrés, hier à Birkhadem et Staouéli, à l’occasion de la rentrée professionnelle, disent qu’il est difficile pour eux de trouver une formation vu que certains établissements de formation professionnelle exigent des niveaux scolaires qui ne correspondent pas à leur niveau et leurs désirs pour choisir leurs spécialités. Donc, la nécessité pour certains jeunes demandeurs de formation de faire des choix d’orientation entre les différentes filières ou les différentes professions qui leurs sont proposées par les institutions de formation selon leurs capacités ou leurs résultats scolaires est une source de difficultés. Adlène, un jeune nous affirmera, à ce propos, qu’il a trouvé des difficultés pour choisir une formation de « peintre » vu que son niveau de première année moyenne ne lui permet pas de choisir cette spécialité : « Je suis passionné par cette spécialité mais malheureusement je n’ai pas le niveau exigé pour faire cela », a-t-il signalé. Pour sa part , Walid, un autre jeune collégien souligne, que  : « Moi, par contre j’ai choisi une spécialité que je n’aime pas parce que j’étais mal orienté », révèle-t-il. Madjid, quant à lui, nous dira qu’il a choisi la spécialité d’électricien, je n’avais pas le choix : « Alors que je sais que j’aurais la chance de suivre une autre formation plus intéressante pour moi, tout cela parce que j’étais mal orienté », nous a-t-il confié. Et d’ajouter : « Les demandeurs de formation doivent faire, à mon avis, un autre stage pour évaluer leurs aptitudes pour pouvoir choisir leurs filières et de leur donner une deuxième chance». Chérif, un jeune collégien, nous confirme aussi que : « J’ai beaucoup cherché ma formation de plombier, il m’ont refusé deux fois à cause de mon niveau scolaire, j’ai abandonné, vers la fin, mon rêve et je suis maintenant un chef pâtissier ».
Pour sa part, le chef de service de la formation continue et de partenariat au niveau de la direction de la formation professionnelle de la wilaya d’Alger, Karim Fadli, a précisé que pour mieux s’orienter, ces jeunes doivent se rapprocher des conseillers pour leur expliquer les différentes modalités du choix des spécialités. Contacté, hier par téléphone, ce même responsable a révélé que le jeune doit choisir la spécialité selon son niveau : « Il y a des formations qui sont destinées aux élèves de la branche littéraire et d’autres réservées aux élèves de la branche scientifique », a-t-il conclu.
Mehdi Isikioune

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