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Financement des importations en 2019 : Un budget de 44 milliards USD prévu par le gouvernement

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À quatre mois de la fin de l’exercice 2018, le gouvernement décline les grands axes de sa politique budgétaire pour l’année prochaine à travers un avant-projet de Loi de finances 2019. L’élaboration du texte s’est basée sur un prix du baril de pétrole à 50 dollars américains suivant un taux de change de 118 dinars algériens. Pour ne prendre ici que le chapitre financement des importations en marchandises pour l’année prochaine, un budget de 44 milliards de dollars a été proposé par le gouvernement. Soit, une légère hausse comparativement à l’année en cours, dont les estimations tablent sur un montant de 43,6 milliards USD à fin 2018. En ce sens, faut-il noter que les prévisions budgétaires à l’importation des marchandises pour l’exercice prochain reposent essentiellement sur un volume financier de recettes pétrolières, ainsi établies à 33,2 milliards USD dans le texte élaboré par le gouvernement. Un montant en léger recul de l’ordre de 1% par rapport aux recettes pétrolières prévues dans la LF-2018 (33,6 milliards USD). Il convient de rappeler que cet avant-projet, comme ce fut le cas pour les exercices financiers 2017 et 2018, s’accommode avec une trajectoire budgétaire projetée à l’horizon 2020. Dans ce plan, il y est fixé, comme objectif capital, le redressement des équilibres financiers à l’économie nationale, en proie à une crise financière aiguë depuis l’été 2014. Le tout, en tenant compte des facteurs externes induits par la fluctuation des marchés pétroliers dans le monde. D’ailleurs, le défi étant celui de diminuer progressivement les importations dont il est attendu une augmentation des exportations hors-hydrocarbures.
Farid Guellil

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