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Festival international de musique symphonique : La Suède, le Mexique et la Corée du Sud ont animé l’avant dernier soir

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La Suède, le Mexique et la Corée du Sud ont animé samedi, l’avant dernier soir du 8e Festival international de musique symphonique dans des atmosphères relevées alliant le génie des compositeurs à la virtuosité des concertistes.

Le public nombreux de l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh qui accueille le festival, a pu apprécier, près de deux heures et demie durant, le talent et européen, américain et asiatique. Le « Trio à cordes Zilliacus Persson Raitinen » de Suède a exécuté trois pièces déclinées en plusieurs mouvements de Jean Sibelius (1865-1957), Britta Bystrom (1977) et Ludwig Van Beethoven (1770-1827). Jouissant d’une grande complicité, Cecilia Zilliacus au violon, Johanna Persson au violon alto et Kati Raitinen au violoncelle ont fait montre de toute l’étendue de leurs talents, alternant les solos et prenant subtilement soin de l’accompagnement, en contre voix ou en arpège, dans des variations modales aux exigences aigues. La pièce « Inte nudda golv » de Britta Bystrom qui s’apparenterait à un enchaînement intelligent d’effets de bruitages inopinés, rendue de manière pointue par les trois concertistes, a particulièrement séduit le public. La violoniste Fernanda Villalvazo, le pianiste Santiago Pineirua Zueras et la cantatrice soprano Monica Abrego, formant le « Trio symphonique du Mexique », ont ensuite rendu une prestation d’exception faite d’une dizaine de pièces dans les registres lyrique et symphonique. lusieurs œuvres de grands compositeurs de musique classique et traditionnelle ont été revisitées, à l’instar de « L’amero, sarocostante » de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), « Je dis que rien ne m’épouvante » de Georges Bizet (1838-1875) et « Danzas Tarascas » de Miguel Bernal Jimenes (1910-1956). Le pianiste Santiago Pineirua Zueras a été époustouflant de technique et de maîtrise, accompagnant la cantatrice Monica Abrego, à la voix puissante et limpide, avec une aisance dans le jeu et un talent peu communs, notamment dans « Libertango » du compositeur argentin Astor Piazzolla (1921-1992). Deux instrumentistes femmes au piano et au violon, et autant de musiciens au violoncelle et au violon alto, composant l’Ensemble « Harmonie coréenne », ont livré une prestation pleine, à plusieurs formules, rendues en duos pour la partie lyrique et en quatuor pour le volet symphonique. La soprano Rura Kim, à la voix suave et le baryton Jiwon Song au timbre pure ont été soutenus par la pianiste Aeyoung Byuno, dans « Mesicku Na Nebi », extrait de l’opéra féerique « Mesicku » d’Antonin Dvorak (1841-1904) et « O du mein holder abendstern » de l’opéra « Tannhauser » de Richard Wagner (1813-1883) respectivement. D’autres pièces ont été étalées par l’orchestre sud-coréen dont les instrumentistes ont brillé de rapidité et de précision dans un rendu prolifique qui a suscité l’adhésion du public. En présence des ambassadeurs et représentants des missions diplomatiques accréditées à Alger des pays à l’affiche de la soirée, le public de l’Opéra d’Alger a savouré chaque instant de la soirée dans la délectation applaudissant longtemps les concertistes des trois formations. Ouvert le 30 novembre dernier, le 8e Festival culturel international de musique symphonique (FCIMS) a accueilli 14 pays participants, dont l’Allemagne, l’Italie et la Chine qui animeront dimanche, la soirée de clôture.

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