Accueil RÉGIONS Éclairage public à Blida : un déficit flagrant dans de nombreux quartiers

Éclairage public à Blida : un déficit flagrant dans de nombreux quartiers

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Malgré les efforts assez importants consentis par l’Etat pour l’amélioration urbaine, l’éclairage public demeure bien en deçà des attentes des citoyens. En effet, dans les nouvelles cités, comme dans les anciennes, c’est le noir absolu dès la tombée de la nuit, avec tous les risques encourus par les retardataires. Les lampadaires existent dans la plupart des cas mais ils sont ‘aveugles’ par manque de remplacement d’une lampe grillée ou la réfection d’un poteau embouti par un véhicule fou. Des rues entières sont souvent plongées dans le noir et il devient vraiment dangereux d’y circuler à cause des chiens errants qu’on ne voit même pas arriver, d’agresseurs qui sortent de l’ombre, de trous béants et profonds au milieu de la chaussée ou de voitures arrivant en trombe. Tout le monde peut remarquer les camions avec échelle et nacelle flambant neufs acquis par les APC mais qui ne servent qu’à transporter des employés ou leurs familles, nous les voyons rarement utilisés là où il le faut. Pourtant dans bon nombre de cas, il ne s’agit que d’une lampe grillée qui pourrait être remplacée le jour même ou, tout au plus, une ou deux journées plus tard, mais là c’est plusieurs mois qu’il faut pour cela. Dans certains quartiers, ce sont les câbles électriques qui ont été volés ou détériorés par des travaux, presque jamais remplacés, laissant dans le noir pendant des années des rues très fréquentées. Il y a aussi le manque de civisme de quelques citoyens ou d’enfants qui prennent les lampes pour cibles avec leurs tire-boulettes, mais il faut dire que ce phénomène n’est pas très important. Parfois, c’est l’emplacement même du lampadaire qui se retrouve au milieu du feuillage des arbres et la lumière ne profite alors qu’aux oiseaux qui y construisent des nids. Nous ne parlons pas encore des contournements de villes où des dizaines de jolis lampadaires mais coûteux ont été placés mais jamais raccordés au réseau électrique, juste pour la galerie ou pour les responsables centraux qui passent généralement pendant le jour. Il y a un autre phénomène assez grave mais que nous n’avons pas pu encore prouver : il s’agit de certains employés de l’APC chargés de l’entretien des lampadaires et du remplacement des lampes grillées qui ne les remplaceraient que contre une certaine somme d’argent. Nous avons entendus plusieurs témoignages dans ce sens mais personne ne veut déposer plainte auprès des services concernés:
«donnez-lui 500 DA et il viendra remplacer la lampe du lampadaire près de votre maison » nous ont déclaré plusieurs citoyens qui précisent : «Nous n’avons pas cru cela au début mais des parents (ou des amis) nous ont assurés qu’ils avaient payé pour voir les lampes remplacées près de chez eux.» De toutes les façons, l’éclairage public doit être assuré à travers tous les quartiers par l’APC et c’est à ses services de prendre toutes les dispositions nécessaires pour cela.
Hadj Mansour

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