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Chorégraphie créée par deux grands artistes de la fin du XIXe siècle : Le ballet russe «La Belle aux bois dormant» présenté à Alger

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Le prestigieux ballet de Saint-Pétersbourg a présenté lundi soir, à Alger «La Belle au bois dormant», une célèbre chorégraphie russe créée par deux grands artistes de la fin du XIXe siècle.

Accueilli à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih, «La Belle aux bois dormant», est un ballet en trois actes, puisé dans le célèbre conte de Charles Perrault et des frères Grimm. Créée en 1890 au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, «La Belle au bois dormant» est l’œuvre conjuguée du chorégraphe français Marius Petipa et le compositeur russe Piotr Ilitch Tchaïkovski. Portée par une danse somptueusement exécutée par les ballerines du Ballet classique russe, la chorégraphie met en scène une histoire relatant la naissance de la princesse Aurore, une occasion pour son père, le roi Florestan XIV, d’organiser un grand baptême en l’honneur de sa fille. Entièrement basé sur l’histoire de la famille royale, le spectacle commence par la levée de rideau sur le salon du palais royal qui accueillera les convives. Le roi et sa femme, la reine, déclarent la naissance de leur fille Aurore. Toutes les fées du royaume sont conviées au baptême et apportent chacune leur don pour la princesse, excepté la fée Carabosse. Furieuse de ne pas avoir été invitée au baptême, elle prononce une malédiction pour ensorceler le bébé. à l’aube de ses 16 ans, la future princesse se piquera au doigt et en mourra. Mais sa bonne fée vient conjurer le sort : Au lieu de subir cette malédiction, elle tombera dans un sommeil de cent ans. Soigneusement habillées en robes de princesse, les ballerines ont mis à contribution tout leur langage corporel jusqu’au visage, pour mettre en scène le seizième anniversaire de la princesse Aurore. La maudite fée apparaît subrepticement avant de disparaître devant les yeux ébahis des invités. Dans le deuxième acte, le prince Désiré, allant chasser en forêt avec ses compagnons, a eu soudainement une vision d’Aurore et charmé par sa beauté. Il réveille Aurore, après un sommeil de cent ans, et lui déclare son amour. Dans le dernier acte de ce ballet, Aurore et son prince fêtent leur mariage, auquel sont invitées toutes les fées. En présence de l’ambassadeur de la Russie en Algérie, Igor Beliaev, le spectacle a été applaudi par le public, saluant la performance des ballerines du célèbre Ballet classique de Saint-Pétersbourg qui se produit pour la deuxième fois à Alger, après sa représentation réussie en février dernier du «Lac des Cygnes». «La Belle au bois dormant’’ est programmé jusqu’au 24 janvier à l’Opéra d’Alger «Boualem Bessaih».

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